vendredi 21 décembre 2007

Vous avez dit : aide au développement ?

Extenso d'un article publié dans le Canard enchaîné du Mercredi 19 décembre 2007 où il est question de la pitance pompeusement appelée "Aide au développement".

Un autre machin stupide destiné à la Com de masse. Heureusement qu'il en faut de tout pour faire un monde.
Aide au développement ? Des conneries.


Extraits...


Les pays pauvres se serreront un peu plus la ceinture. En 2007, l'aide
versée par la France a été revue à la baisse : moins 605 millions ! Chirac s'était pourtant engagé à consacrer 0.5% du PNB à l'aide au développement. Quand à l'objectif de passer, en 2012, à 0.7% - une promesse de Sarko reprenant les recommandations de l'ONU -, il est repoussé à 2015.

Le projet de loi de finances 2008 confirme d'ailleurs l'entrain tiers-mondiste du gouvernement. En apparence, l'aide grimpe de 931 millions. Mais il s'agit d'une illusion d'optique due à un petit artifice comptable. Dans cette hausse on inclut l'annulation de la dette de deux pays "amis", la Côte d'ivoire et le Congo, un coup d'éponge refusé l'an dernier par le FMI.

Pour gonfler l'enveloppe et respecter une solide tradition, la France continue d'inscrire dans la case "Aide au développement" une foule de dépenses qui n'ont rien à y faire. Citons, en vrac, le coût des maisons de l'Alliance Française, des lycées Français, les frais de scolarité des étudiants issus des pays pauvres et les 442 millions réservés aux réfugiés. Sans compter 655 millions de créances garanties par la Coface, laquelle fait plus dans le business que dans la distribution de sacs de riz. Les contributions à trois fonds de sécurité nucléaires et les subventions versées à Mayotte et Wallis-et-Futuna (351 millions) figurent aussi dans ce budget.

C'était notre rubrique : on additionne les carottes et le manioc.


Le mensonge, l'hypocrisie ne sont pas une fatalité.

Le siècle des lumières ? on y est.

dimanche 16 décembre 2007

Quand la banlieue s'éveillera

Les banlieues posent problème en France, à hauteur du mal être conceptualisé que ceux qui y vivent ressentent à juste titre.

Ceux qui pensent le monde et sont payés pour décoder, provoquer et anticiper sur les évènements sont conscients de ce que des poussées de fièvres en banlieues y'en aura, les contenir dans une démocratie policière ça n'est pas compliqué, ça participe du cours normal des choses et à certains égards sont un mal nécessaire et maîtrisable ; Les casses de voitures, feux de poubelles n'étant pas de nature à influer sur la marche des affaires, le cours des actions.

Pour certains si tel se voulait le choix des politiques on pourrait faire avec la banlieue et les banlieusards pour au moins 100 ans avec comme cérise sur le gateau la possibilité d'en faire un moyen peu coûteux d'instrumentalisation politique à visée electorale. La Gauche sans idées prise pour dindon d'une farce recyclable à l'infini.

La banlieue pour certains tant qu'elle s'exprime par des poussées de fièvre cycliques n'est pas un problème. Au contraire...

C'est ce qui explique qu'aux crises et autres montées d'adrénaline parfois provoquées à dessein l'on oppose la repression policière, des discours de circonstances assortis de promesses de campagne jamais tenues. Donnant ainsi libre cours au temps en l'absence de politique publique, le soin de façonner à l'absurde des générations de talents perdus à jamais, en manque de répères, prédestinés à l'échec, à l'assistanat, la précarité, la marginalité, le mépris républicain.

Tant que pour exprimer leur saine colère, ceux des banlieues croiront faire du tort à la république en s'agitant et usant de coktail de feu dans leur ghetto extra-urbains, leurs actions seront de celles qu'on aura anticipé, ne seront d'aucune nuisance politique et ne déboucheront sur aucune initiatives politiques à hauteur de leurs espérances.

Les problèmes de banlieus sont énormes et réelles, les voies d'expressions sont naturelles et improductives, faut penser et passer à d'autres mécanismes d'expression.

Ce dont le consommateur citoyen et l'acteur politique a besoin c'est de l'éclat, de l'animation intempestive, des actions intelligentes et ennuyeuses, du genre qui ne laisse indifférent et dont on ne peut s'en détourner qu'on le veuille ou pas, parceque au coeur de la cité, près des centres de décision et de communication.

La banlieue c'est un taux de chomage subit de plus de 60%. C'est donc des personnes pour la plupart jeunes, en excellent état physique, sans occupation, libres de suite, disponibles, qui ne risquent pas de se voir priver de salaire parceque n'en disposant pas.

La banlieue réunit donc tout ce dont rêvent des leaders syndicaux pour tenir lors des mouvements sociaux et faire aboutir leurs révendications.

La banlieue doit cesser de ghettoïser, périphériser son mal être. Les populations des banlieues doivent se rendre visibles en dehors de leurs lieues de vie. La Banlieue doit être présente au coeur de la capitale, là où le devenir de la nation se construit, là où bat le coeur de la patrie, là où se font et defont les carrières et les politiques. La banlieue doit exprimer dignement et intelligemment son mal être à... Paris.

La banlieue c'est des millions d'individus occuper à ne rien faire. Qu'adviendra-t-il le jour où ces personnes dans un mouvement concerté se décideront à passer leurs journées de misères à deux pas de l'Elysée, à quelques encablures de la bourse et des monuments, au coeur du quartier d'affaires de la Défense, dans une démarche empreinte de gravité, de respectabilité, de dignité de soif d'un avenir meilleur.

Le jour où dans un élan concerté, rythmé et audible la banlieue s'invitera dans la capitale et ses lieux de pouvoir pour une longue période, et bien ce jour là marquera le début d'une autre ère : Ces instants qui enracinent le un nouveau cycle, ces moments où dans la précipitation les politiques sont contraints d'apporter dans l'urgence des réponses inespérées aux mouvements de masse porteurs de graves menaces. Ces instants où on cesse de se préoccuper du combien ça coûtera, parceque lucide sur la délicatesse des enjeux, ces instants de vie qui consacrent la defaite de l'hypocrisie politique érigée en système de gestion des problèmes societaux.

Ces jours viendront, c'en est une certitude, c'en est un passage obligé, les évoquer c'est prendre conscience de ce que le monde a changé, de ce que le temps des causes justes est arrivé et que ce qui doit arriver pour le bien d'un plus grand nombre arrivera.

Chaque chose a une fin, la ghettoïsation des populations expatriées en est une.
Rendez-vous donc un de ces quatre au Trocadéro, à l'Elysée ou au champs de Mars.

Du pur bonheur en perspective.

mercredi 12 décembre 2007

La fin des mythes













Humanitaires voyous, FMI qui regrette le temps des pays pauvres très endettés, Kadhafi qui fait la leçon des droits de l'homme à Sarkozy à juste titre, Subventions agricoles massives, echec des négociations bidons ACP/UE, Mugabe présent, Gordon Brown absent... autant de faits d'actualités et de signaux saillants qui persuadent que le monde change, que quelque chose de fort se passera dans ce monde dans les 5 prochaines années.

Tous ces faits construisent à assurer la fin des mythes patiemment bâtis par ceux qui ont fait jusqu'ici l'histoire.

Fin du mythe de gentils ONG n'ayant pour seules obsessions que de contenir la misère du monde. Misère et détresse savamment orchestrées par ceux-là qui leur fournissent en moyens d'action et définissent en hauts lieux leurs stratégies et leurs politiques.

Fin du mythe d'une presse occidentale detentrice d'un quatrième pouvoir, libre, indépendante, donneuse de leçons, sentinelle de choix au sein d'une démocratie solide. Presse de pacotille, qui ne doit sa survie que parceque assujetie financièrement à ceux-là qui regentent la vie économique, qu'elle est censée surveiller, et qui accessoirement définissent sa ligne éditoriale, sa ligne de pensée en opposition avec celle du plus grand nombre et donc des lecteurs pris pour de gros naïfs, abrutis par le flot d'information, incapables de discernement, d'élévation condamnés à devoir faire sans leur esprit critique.

Fin du mythe de l'aide au développement, instrument de communication dont on s'en est servi pendant longtemps pour faire impression, croire aux masses d'ici et de là-bas que si misère existe c'est pas faute de bonne volonté, les responsabilités de l'échec n'étant surtout pas du côté des donneurs d'aides, de ceux-ci qui à coup de milliards de subventions agricoles structurent le déséquilibre des échanges, confinent à la misère, la faillite et à la mort des millions de petits paysans du SUD.

Fin du mythe des droits de l'homme, slogan de com de choix, servi aux masses incrédules occidentales pour embarasser et nuire à ceux du SUD qui seraient tentés de sortir du carcan de contraintes et d'accords inégaux construisant la croissance d'un côté et la misère de l'autre. Merci aux responsables du SUD et en particulier aux présidents Kadhafi, Konaré et autres qui en pointant du doigt le traitement infligé aux expatriés Africains en Europe auront contribué à cerner la contradiction du discours officiel droit-de-l'hommiste dont se croyait dépositaire certains prédateurs d'ici pour justifier des basses oeuvres à capitaux publics au bénéfice de leurs amis des milieux d'affaires privées.

En contraignant les organisateurs du sommet de Lisbonne à devoir se passer de Gordon Brown et avoir à faire malgré bon gré avec le très aimé-dans-son-pays Robert MUGABE les chefs d'Etat Africain ont signé une première : Le SUD n'a plus froid aux yeux. Les dirigeants Africains s'ouvrent à la maturité et à la conscience de leurs citoyens.

Un nouveau rapport de force se met en place.

Une tendance semble devoir se dessiner : Le Nord a atteint son assymptôte et se doit de céder du terrain à un SUD appelé demain à occuper le terrain des initiatives et de la croissance.

Qui va doucement, va sûrement.


Les bouleversements à venir seront massives, multiformes et annoncent une mutation longue de l'équilibre du Monde au profit des opprimés d'hier, conscients de leurs forces et leurs puissance, celles qui ne s'obtiennent pas uniquement par le savoir : Notamment les dons du Sol et du Sous-Sol.

Bienvenue dans un monde en mutation.


jeudi 6 décembre 2007

Discrimination positive ?







Pendant plus d'un demi millier d'années, ils se sont donnés au commerce le plus juteux de l'époque : Décreter que certains n'avaient pas droit à la vie, que leur existence n'avait de sens que parcequ'ils devaient permettre à d'autres de mieux se porter, et ce sans aucune contrepartie.



Ce fut le temps de l'esclavage puis de la colonisation avec son corrollaire de nuisance surpassant en horreur tout ce que l'humanité a pu connaître depuis sa fondation.



Ils (les fils des exterminateurs) ont bénéficié des fruits des hautes actions de leurs respectables dévanciers.



Libérés de toute contingence existentielle ils ont pu consacrer du temps à penser le monde, rêver, s'offrir à la méditation, avancer là où la paix de l'âme et de l'esprit combinés donnent accès aux secrets du monde. Ce fut pour eux le siècle des lumières, ces heures de gloire où l'homme noire chosifiée permet à l'occident libéré d'accéder aux savoirs. Ce fut pour les nôtres un cocktail de ténèbres et de souffrance sans fin, la conscience defaite de leur sous animalité.


Le temps, beaucoup de temps (500 ans) a coulé, ceux qui s'y sont adonnés ont après avoir obtenu ce dont ils voulaient décrété qu'il fallait passer à autre chose, concéder à l'homme noir son semblant d'humanité pour mieux s'en servir dans ce monde ayant depuis lors changé sans lui.


Et surtout ne montrer aucun regret, aucun remords, sûr de leurs faits, de leur grandeur, de leur surpuissance, de leur supériorité et de ce que le Negro ne sera après ces années de ténèbres capables de cerner la complexité de ce monde conçu pour qu'il ne s'y retrouve nulle part chez lui, qu'il y erre à jamais, vogue de néant à néant, de quête de sens à quête de sens.






Nous y en sommes. Les scénarios ont été déroulés, l'Homme noir y en est, le subit, le vit, l'endure sans répit.


Fort de tout de ce qui précède, le vocable discrimination positive sortie de la bouche des dignes héritiers de ceux qui ont orchestré ce crime suprême contre la race Noire est une énorme stupidité, si ça n'est de la stricte provocation.


La situation de l'homme noir est la conséquence de son patrimoine historique fait essentiellement de privation, de deni d'existance, de deni d'âme.


Discriminer positivement c'est accorder des faveurs à ceux qui n'en méritent pas parceque parti au même point que les autres.


Discriminer positivement c'est par exemple et à juste titre décider que contre tenu de la pénibilité de leur travail, les salariés du bâtiment seront amenés à côtiser pour leur retraite moins que les autres.


Le rejet de l'homme Noir est ancré dans l'âme et l'esprit de beaucoup d'occidentaux. Les peri-phrases ne suffiront pas à corriger ce que l'humanité lui a pris.


Ce dont le Noir a besoin, c'est ce que le bon sens impose, ce que l'Allemagne en son temps a eu à faire pour les juifs exterminés lors de la seconde guerre, c'est à dire Réparer les torts commis, payer pour les crimes multiformes commis.


La réparation devant couvrir tous les domaines (Santé, Education, Formation, Emploi, Logement....).




La gravité des faits commis appelle des réparations conséquentes.


Je suis de ceux qui attendent de l'Occident esclavagiste qu'elle répare pour les blessures, meurtrissures commises contre les miens.


Le mot qui sied à la situation nègre dans ce monde qui en à tirer les profits les plus insolents est Réparation.


Il ne s'agit pas d'une quête, mais d'une exigence qui doit être inscrite en dur dans nos gènes jusqu'à ce que cela se fit d'une manière ou d'une autre. Jusqu'à ce que à force de le chantonner, de s'y mettre les coupables soient à défaut de reconnaître leurs torts, juger, condamner et aient à payer pour tous leurs crimes.


Il va falloir que ces petits stratèges occidentaux changent de logiciel, arrêtent de se fourvoyer, de penser comme si nous Africains étions 500 ans à l'arrière, comme si nous finirions à force de silence, de contradictions entretenues par la magie du verbe à faire comme si rien ne s'était passé. A passer par pertes et profits ces crimes institutionnels qui font aujourd'hui corps avec notre existence.


Une chose est certaine : Le temps des réparations est venue. Grâce à Sarkozy, elle se fera encore plus forte. Ce provocateur ayant allumé en beaucoup de noirs cette flamme revendicative qui sommeillait en nous et qui est appelée à s'embraser et à devenir la mère de toutes les exigences, la justification méritée de toutes les émotions.


mardi 4 décembre 2007

Drôle de monde : Adulé en Russie, détesté en dehors




En mai 2000 lorsque Vladimir Poutine accède à la tête de la fédération de Russie, celle-ci est dans un piteux état, pire que dans certaines républiques bananières d'Afrique.


On leur a promis prospérité avec le libéralisme à outrance sous l'oeil bienveillant du FMI, ils n'ont eu que misère et désillusion. Spectateurs impassibles du dépécement bien pensé de leur pays.


Ce fut le règne des oligarques. Propriétaires exclusifs par tour de passe passe pseudo-légaux des immenses richesses de la Russie post-communiste.


L'épisode Boris Eltsine aura construit patiemment la regression de ce pays immensément riche sous les conseils avisés des factices experts de la Banque Mondiale et du FMI, offrant en cadeau son énorme potentiel minier à une bande d'oligarques voyous à peine trentenaire sous le silence assourdissant de la presse lobby occidentale.


La Russie, après des décennies de communisme s'est trouvée livrée avec la complicité d'une presse occidentale aveugle à une bande de mafieux sans frontières.


Le peuple Russe criait famine, les médias nous pompaient l'air avec les frasques de son ivrogne et grognard de président.


Les temps ont bien changé. Poutine est arrivé, amoureux des siens, il 'est employé à mettre de l'ordre dans la maison.


L'Economie Russe est aujourd'hui redressée. Ses réserves se chiffrent à plus de 300 milliards de dollars. La croissance depuis plus de huit ans est au delà de 6,5%. L'armée Russe est relevé. Le pétrole fait des merveilles, les dividendes du patrimoine minier commun sont mis au service de la cause nationale Russe. Un sentiment de renaissance parcourt le pays. La Russie est enfin de retour.


Là où d'autres à l'image de Sarkozy usent et abusent du verbe et des discours attrape-couillons, Poutine lui pose des actes visibles et mésurables : Croissance effective et constante de 7 %, nette augmentation du pouvoir d'achat (+30%), essor de l'industrie, remise en marche de l'armée et des infrastructures, verticalité de la loi....


Les Russes grands bénéficiaires de cette politique de redressement lui en sont reconnaissants et ne jurent plus que par lui.


Pour une large majorité d'eux, Poutine est un don du ciel : Energique, combatif, courageux, sain de corps et d'esprit (pratique professionnelle des arts martiaux oblige). En déphasage avec ce que ce peuple aux énormes potentielles a connu pendant plus de 50 ans.


D'où vient-il que les dans les capitales occidentales, d'une même voix qui à force de produire les mêmes mots donnent l'impression de former un cartel de nuisance, l'on s'échigne via des médias de propagande de référence (CNN, TF1, Le Monde, Time, BBC, L'Express, Libération...) à masquer à l'unisson aux citoyens Européens décidément pris pour des cons ce qu'est la réalité en Russie.


Les élections en Russie ont été remportées haut la main par le parti du Président qui en bon démocrate a choisi de ne pas postuler à un troisième mandat comme l'y obliqge la constitution au grand désarroi de millions de Russes.


Cette campagne anti-Poutine de la presse occidentale décrédibilisée doit être perçue comme la manifestation d'une panique de ceux-là qui ont longtemps régulé le monde et qui se sont plus via des institutions trompe-l'oeil (Banque Mondiale, FMI) à s'assurer à distance que les populations sous surveillance ne se libéreront de la tutelle des dits organismes que pour livrer les joyaux de leurs économies à une minorité de patrons voyous au prix le plus vil.


Ce fut pour le malheur des russes hélas le cas sous l'ère Eltsine.


Poutine aura contribué à mettre en lumière les contradictions de ceux là qui disent aimer les populations autres qu'occidentales et qui à l'occasion ne se gênent d'offrir gîtes et couverts aux prédateurs les plus intrépides de leurs économies.


Les oligarques Russes sont aujourd'hui bien au chaud dans les capitales occidentales.


Moralité : le monde n'est pas si simple qu'on vous le laisse penser. Restons éveillés.


Le monde est à un tournant.


Les choses vont vite s'accélérer dans les 5 années à venir.


De l'animation en perspective