dimanche 22 février 2009

Caricature : Y'en a qui ont du culot

Le NY Post a publié cette caricature en page 12 de son édition du mercredi 18 février 2009.

On y voit 2 policiers de profil WASP face à leur victime, un chimpanzé criblé de balles et dont on découvre que l'une des réalisations c'est d'avoir été le signataire du « stimulus plan », plan de sortie de crise adoptée par le sénat US et promulgué par… Barack Obama.

Le plus inquiétant c’est qu’il y’en ait qui tout en ayant conscience du caractère nauséeux de la manœuvre, de l’indécence que véhicule la caricature, fasse comme si..., veuille réduire la nocivité du message à son essence : juste une caricature qui n’aurait rien à voir avec des faits d’actualité. Toute ressemblance avec des personnes existants ou ayant existé n’étant que pure coïncidence.

Le propriétaire du NY Post se nomme Robert Murdoch. Un tycoon des médias. Homme de réseaux et affairiste avisé. Craint et redouté. Propriétaire de la non moins celèbre chaîne d'information au vitriol Fox News.

Que le NYP se livre à se genre de manœuvre à découvert, voilà qui donne à se questionner sur ce que trament et ce dont sont capables ceux là qui endurent le martyr que l’histoire soit contrainte à retenir à jamais que c’est grâce au génie avéré et accepté de Barack Obama que les USA s’en seront sortis de cette menace dépressive héritée des 8 années de Busherie.

Ce fait divers aura en outre permis d’apprécier la grande capacité de mobilisation de la communauté afro-américaine qui, forte des luttes et victoires engrangées démontre qu’elle a su se construire ce truc de fierté/dignité qui sous-tend leur socle culturel et qui fait cruellement défaut à nos pauvres frères dans l’ignorance des antilles françaises totalement lessivés par cette politique d’aliénation culturelle de la métropole qu’ils auront bu jusqu’à plus soif.

La conséquence pour eux est terrifiante : Une exception culturelle, un cas unique de dés-existence, de déshumanisation dont peut en être fière la France et ses hommes politiques.



samedi 21 février 2009

Antilles, déshumanisation réussie

Les théoriciens de l’accommodement tranquille, du laisser le temps au temps, de ce que face au bourreau, il faille faire avec, surtout ne pas tenter de s’opposer frontalement à ses plans ont pour meilleur cas d’école, les Antilles françaises : L’œuvre de destruction, de déshumanisation, de déracialisation la plus aboutie de toute l’humanité, et ce grâce au génie de l’hypocrisie française.

Des amis naïfs ont eu par le passé à présenter le « modèle d’intégration » antillais comme bien meilleur à l’expérience des blacks aux USA faite de luttes et de combats homériques.

C’était quelques mois avant que Barack Obama ne se fasse connaître du grand public.

Victime de la pub bon banania, du rhum, du zouk en images, du succès des athlètes d’outre mer, du RMI généralisé, de la propagande officielle...; quoique n’ayant jamais eu à être confronté au vécu antillais, et parce que connaissant le socle, la profondeur de l’âme de l’être politique Français, c’était peine perdue pour lui de me donner à accepter que la situation de l’homme antillais était bien meilleure à celle du noir Américain. Pour moi y’avait pas photo. Pas besoin de faire de longues études pour le comprendre. C'est intuitif et immédiat.

L’avenir m’aura hélas donné raison.

Les Antilles c’est la punition suprême que le temps réserve à ceux là qui se résignent, qui pensent devoir se contenter du peu, qui - on ne sait par quel chirurgie de l’intellect - arrivent à accorder du crédit aux paroles d'un bourreau fier, assumé et non repenti.

J’ai mal pour les Antilles, pour ce qu’on a fait d’eux : un massacre culturel et identitaire sans précédent dans l’histoire de l’univers. La France et ses colons ont mené une belle entreprise d’extirpation de l’homme antillais de ce suc que chaque être a en lui et qui l’amène quelques soient les circonstances à se reconnaître une place dans la société.

Il faudra au moins 500 ans aux antillais pour qu’il recouvre un début d’identification à l’humanité.

Qu’on ait réussi à leur mettre dans la tête qu’ils devraient être fiers et se contenter de se voir reconnaître le statut de race mitoyenne : race immédiatement inférieure à celle des occidentaux, mais nettement supérieure à celle des noirs d’Afrique, leurs ancêtres; et que ceci ait suffit à faire leur bonheur ? Voilà qui est pour un humain incompréhensible à concevoir, que sur la base de cette aberration suprême une population par centaine de milliers ait eu à construire son socle identitaire.

L’Etat Français peut se vanter d’avoir réussit son coup : atomiser un peuple, le sucer jusqu’à la moelle, lui retirer d’une main (via une mafia d'entrepreneurs habilités) le peu de RMI qu’on lui donne de l’autre, polluer ses terres, contenir sa croissance démographique, annihiler son potentiel d’action, leur offrir en patrimoine un pseudo dialecte (créole) qui concourt à leur dés-intellectualisation.

En 350 ans de présence aux Antilles la France aura formé 3 médecins, 26 infirmiers, 35 enseignants, 9 ingénieurs, 0 (zéro) pilote, 5 000 sportifs, 30 000 assistants postiers, 75 000 agents administratifs (ratp, sncf, préfecture de police, mairie…) 400 000 ouvriers agricoles, 800 000 intérimaires, 900 000 CDI (chômeurs à Durée Indéterminée) ; et créé 9 écoles, 3 lycées, 1 faculté.

Nous Africains ne devrions pas nous désintéresser du malheur de nos « frères » égarés des îles. Il est important que chacun dans son coin se demande ce qu’il faille faire pour rétablir cette passerelle identitaire entre eux et nous, passerelle qui leur permettra de se « retrouver » pour mieux s’affirmer et prendre conscience de cet incroyable viol de conscience que leur inflige leur mère patrie depuis plus de 500 ans.

Que Dieu bénisse leur lutte.


Une chanson pour ne pas en pleurer de suite...

Terra Africa, Ya bon banania

Un peu à l’image du massacre des innocents perpétrés par Israël à Gaza, ceux des humains qui se sont depuis 500 ans attaqués aux hommes, aux richesses du sol et du sous sol d’Afrique, se livrent aujourd’hui à la mère des batailles, priver les Africains de leur point d’ancrage : leurs terres.

L’heure est grave, le risque immense, palpable, conceptualisé.

Il semblerait que pour ces individus mi-homme, mi-démon, l’Afrique ne devrait jamais connaître de répit. Après l’esclavage, la colonisation, les contrats fantaisistes, les coups d’Etat suscités, voici venue l’heure du coup de grâce : déposséder les africains de leurs terres sous le fallacieux prétexte du commerce libre, équitable, du vicieux concept du juste prix.

On annonce et assiste depuis peu à une chasse aux terres fertiles d’Afrique contre de millions de dollars présentés en appâts aux gouvernants corrompus et populations appauvries, qui penseront à s’offrir en priorité des instants de bonheur fût-ce pour un temps au prix du sacrifice de ce dont nous avons hérité de nos aïeux, ce socle patrimonial qui structure notre identité et justifie notre relation à la vie, notre droit à la considération.

On aurait pu penser que conscient des immenses souffrances et peines infligées à ce continent martyr, les petits fils, héritiers jouisseurs du crime de leurs parents allaient pour un instant se regarder dans la glace, faire mea culpa et tempérer leurs folies destructrices de vies. Ça n’est hélas pas le cas.

Le maître mot semble être : les sucer jusqu’à la moelle de génération en génération jusqu’à extinction de l’espèce.

Chaque chose, que Dieu nous entende a une fin. Qui aurait il y’a 5 ans à peine pu prédire qu’un noir - Barack Obama - présiderait aux destinées de la première puissance du monde.

Le « tsunami » de la renaissance prendra naissance dans un très proche avenir sous des formes insoupçonnées, avec une force et une rage enracinées qui remettra à zéro les compteurs, infligera « une de ces leçons » à ceux qui rendus fous par la perte des repères, l’ivresse du sang, se plaisent depuis la nuit des temps à s’en prendre aux naïfs innocents affaiblis d’Afrique.