vendredi 21 septembre 2007

Et si nous commencions par raconter nos vies...?

Nous sommes en Afrique de tradition orale. Le savoir se transmet de cette façon de génération en génération.

C'est sûr ça n'est pas la meilleure des approches. Ca peut expliquer pourquoi nous Africains accusons un certain retard. Nous le rattrapperons, c'est certain.

Et si nous commencions par produire des écrits. Le 3ème millénaire pour l'Afrique devra être aussi celui de l'abondance des textes écrits.

Mettons-nous y !

Pour ce qui me concerne, je compte très rapidement avec les miens engager avant la fin 2007 un jeune écrivain (étudiant en lettres de l'université de Yaoundé par exemple) qui aura pour mission de consigner sur du papier l'histoire et la généalogie des miens. Ca n'est qu'un premier pas.

Imaginons que beaucoup de nous expatriés faisions de même. Nous en avons les moyens, un étudiant en Afrique ça ne coûte pas cher. Pourquoi ne pas y aller ?

L'Afrique, les générations à venir sauront apprécier.

Nul besoin d'être un de ces foireux "experts" FMI et Banque Mondiale pour être convaincus de ce que la multiplication de ces initiatives est de celle dont on est loin d'imaginer la totalité de leur impact bénéfique sur le tissus social, économique et humain.

C'est par une aggrégation de petites vertus que notre continent s'en sortira. Telle est mon intime conviction.

Place aux actes.

2 commentaires:

  1. quand on dit "nous" c'est qu'il y a un vous...
    Tu distingues beaucoup les gens.

    Tu penses que je suis différent de toi et que je suis classable dans le vous?

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  2. C'est EVIDENT que l'autre est différent de moi.

    Je confirme que lorsque l'on dit "nous" il y'a en sous-jacent un "vous".

    C'est EVIDENT que les gens sont différents, il y'en a qui réussissent, qui font des efforts et d'autres pas.

    Le monde est fait comme ça. Je n'y peux malheureusement rien.

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