jeudi 19 juin 2008

Côte d'ivoire : Le temps des grandes manoeuvres

Dans moins de 150 jours, la Côte d’Ivoire aura à organiser des élections présidentielles.

Il est de notoriété publique que le vœux des autorités hexagonales c’est de voir quelqu’un d’autre succéder au Président Gbagbo, et ce en se montrant le plus discret mais non moins actif possible.

Beaucoup au sein de la majorité présidentielle ivoirienne ont parfois tendance à oublier cette constance de la politique Française en Afrique : Ne jamais faire de cadeaux à ceux des élites africaines qui ont eu à s’opposer (consciemment ou pas, durablement ou pas) aux desseins françafricains.

J'imagine et sais le président Gbagbo pas dupe du jeu des architectes de la Françafrique.

Ca fait une éternité il ne m’est arrivé de financer via un acte d’achat l’hebdomadaire négrier Jeune Afrique dont on dit avoir ses entrées auprès de ceux qui orchestrent la politique Françafricaine.

Sa dernière couverture est assez parlante de ce qui se prépare, elle illustre le jeu de « massacre » propagandiste appelé à être déroulé au fur et à mésure nous approcherons de l’échéance. Le but étant de tout faire, d’user de tous les moyens pour n’avoir pas à endurer un bail supplémentaire mérité et attendu de Laurent Gbagbo à la tête de l’Etat ivoirien.

Les temps à venir s’annoncent délicats pour les tenants du pouvoir et de la légitimité en Côte d’Ivoire.

2 commentaires:

  1. Bonjour Ben, une visite sur votre blog, bien tenu , me donne l'occasion de vous comprendre, mais aussi de poser des questions:si la France nous manipule autant, n'est-ce pas la preuve de notre incapacité, nous dirigeants africains noir?
    Quels actes posons-nous pour utiliser de façons efficace le peu de moyen que nous avons?exemple de nos gestion depuis 1965.

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  2. @Hiler
    Merci pour la remarque à propos de la tenue du blog.
    La France et les autres manipulent l'Afrique parcequ'ils ont vite eu la force de leur côté, qu'ils s'en sont servis pour asservir les autres, ça leur a réussi. Ca fait plus de 500 ans ça dure.
    Pour venir à bout, il faut de la méthode, de la conscientisation, de l'esprit de sacrifice, du don de soi, des qualités qu'on ne promeut hélas pas suffisament dans les conciences Africaines.
    Suis optimiste, les temps changent.
    Rien n'est statique.
    Une dernière, la réalité du pouvoir dans beaucoup de pays francophones échappe à leurs chefs d'Etat.

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