mercredi 28 janvier 2009

Comme dans un rêve

Le 20 janvier 2009, Barack Obama a pris fonction officiellement comme 44è président des USA, première puissance mondiale.

Je n’en reviens toujours pas de la survenance de ce « truc de fou ». Toutes choses qui expliquent entre autres que sous le choc émotionnel je n’ai pu recouvrer assez de force pour commenter l’actualité ces derniers temps.

Assurément, une autre ère s’ouvre pour l’humanité. Les temps à venir annoncent de grands chambardements.

Ce fait supra-historisque aura des répercussions fortes et subtiles sur le "vivre ensemble". Il bousculera ces fondations bâties sur de bases malsaines qui auront permis aux plus malins à élaborer des théories d’assujettissement ayant somme toute prévalu pendant plus de deux millénaires.

Cette somme de bonnes choses qui accompagneront l’irruption d’un noir à la tête de la première puissance mondiale jetteront les bases d'un nouveau cycle, de nouvelles structures de pensées, de réflexion, annoncent de nouvelles hiérarchies construites sur de bases saines, claires, acceptées par tous, méritées.

Obama a ce quelque chose d’exceptionnel qui fait qu’en étant de ses contemporains on a du mal à réaliser que des personnages aussi exceptionnels puissent encore faire partie de la race des humains, aveuglés par l’argent, l’absence de sens, le brouillage des repères, l’individualisme accentué.

Il ne fait l’ombre du moindre doute qu’Obama ne pourrait faire moins bien que ce qu’il serait possible à un autre de faire. Le miracle serait qu’il ne fut à hauteur des immenses espoirs placés en lui et de l’immensité de la tâche qui l’attend.

Pour beaucoup avoir vécu Obama serait au minimum comparable à cette attente deux fois millénaire de l’arrivée de l’homme providentiel nommé Jésus Christ.

Quoi demander de plus à Dieu ?

Qui a vu Obama peut enfin s'en aller apaisé et content du privilège qu'aura été le sien.

1 commentaire:

  1. Je suis en possession de Black Bazar que je ne lirai sans doute pas avant longtemps mais que je me promets de lire. Il en est de même de Verre cassé. Il faut que je les lise afin de pouvoir donner un avis juste sur la qualité de l'écriture et le choix des sujets qui ont fait la réputation de cet auteur.
    En ce moment, je suis très en retard sur les textes que je me promets de lire. J'ai vu l'article du nouvel Observateur... que je n'ai pas encore lu ! Si je retiens que ce que tu en dis, la seule réflexion qui me vient à l'esprit c'est qu'il y a beaucoup d'autres préjugés à visées dicriminatoires qui mériteraient d'êtres brisés que des préjugés qui ne nuisent pas aux Blancs.

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