samedi 21 février 2009

Terra Africa, Ya bon banania

Un peu à l’image du massacre des innocents perpétrés par Israël à Gaza, ceux des humains qui se sont depuis 500 ans attaqués aux hommes, aux richesses du sol et du sous sol d’Afrique, se livrent aujourd’hui à la mère des batailles, priver les Africains de leur point d’ancrage : leurs terres.

L’heure est grave, le risque immense, palpable, conceptualisé.

Il semblerait que pour ces individus mi-homme, mi-démon, l’Afrique ne devrait jamais connaître de répit. Après l’esclavage, la colonisation, les contrats fantaisistes, les coups d’Etat suscités, voici venue l’heure du coup de grâce : déposséder les africains de leurs terres sous le fallacieux prétexte du commerce libre, équitable, du vicieux concept du juste prix.

On annonce et assiste depuis peu à une chasse aux terres fertiles d’Afrique contre de millions de dollars présentés en appâts aux gouvernants corrompus et populations appauvries, qui penseront à s’offrir en priorité des instants de bonheur fût-ce pour un temps au prix du sacrifice de ce dont nous avons hérité de nos aïeux, ce socle patrimonial qui structure notre identité et justifie notre relation à la vie, notre droit à la considération.

On aurait pu penser que conscient des immenses souffrances et peines infligées à ce continent martyr, les petits fils, héritiers jouisseurs du crime de leurs parents allaient pour un instant se regarder dans la glace, faire mea culpa et tempérer leurs folies destructrices de vies. Ça n’est hélas pas le cas.

Le maître mot semble être : les sucer jusqu’à la moelle de génération en génération jusqu’à extinction de l’espèce.

Chaque chose, que Dieu nous entende a une fin. Qui aurait il y’a 5 ans à peine pu prédire qu’un noir - Barack Obama - présiderait aux destinées de la première puissance du monde.

Le « tsunami » de la renaissance prendra naissance dans un très proche avenir sous des formes insoupçonnées, avec une force et une rage enracinées qui remettra à zéro les compteurs, infligera « une de ces leçons » à ceux qui rendus fous par la perte des repères, l’ivresse du sang, se plaisent depuis la nuit des temps à s’en prendre aux naïfs innocents affaiblis d’Afrique.

1 commentaire:

  1. "Le maître mot semble être : les sucer jusqu’à la moelle de génération en génération jusqu’à extinction de l’espèce" --> j'ai envie de te dire qu'à priori ils ont l'air d'aimer ce genre de traitement. jecrois qu'il aut arreter de se poser en victime, en africain "naif". continuons comme ça, et la révolution que tu espères n'arrivera pas...

    RépondreSupprimer