mardi 4 décembre 2007

Drôle de monde : Adulé en Russie, détesté en dehors




En mai 2000 lorsque Vladimir Poutine accède à la tête de la fédération de Russie, celle-ci est dans un piteux état, pire que dans certaines républiques bananières d'Afrique.


On leur a promis prospérité avec le libéralisme à outrance sous l'oeil bienveillant du FMI, ils n'ont eu que misère et désillusion. Spectateurs impassibles du dépécement bien pensé de leur pays.


Ce fut le règne des oligarques. Propriétaires exclusifs par tour de passe passe pseudo-légaux des immenses richesses de la Russie post-communiste.


L'épisode Boris Eltsine aura construit patiemment la regression de ce pays immensément riche sous les conseils avisés des factices experts de la Banque Mondiale et du FMI, offrant en cadeau son énorme potentiel minier à une bande d'oligarques voyous à peine trentenaire sous le silence assourdissant de la presse lobby occidentale.


La Russie, après des décennies de communisme s'est trouvée livrée avec la complicité d'une presse occidentale aveugle à une bande de mafieux sans frontières.


Le peuple Russe criait famine, les médias nous pompaient l'air avec les frasques de son ivrogne et grognard de président.


Les temps ont bien changé. Poutine est arrivé, amoureux des siens, il 'est employé à mettre de l'ordre dans la maison.


L'Economie Russe est aujourd'hui redressée. Ses réserves se chiffrent à plus de 300 milliards de dollars. La croissance depuis plus de huit ans est au delà de 6,5%. L'armée Russe est relevé. Le pétrole fait des merveilles, les dividendes du patrimoine minier commun sont mis au service de la cause nationale Russe. Un sentiment de renaissance parcourt le pays. La Russie est enfin de retour.


Là où d'autres à l'image de Sarkozy usent et abusent du verbe et des discours attrape-couillons, Poutine lui pose des actes visibles et mésurables : Croissance effective et constante de 7 %, nette augmentation du pouvoir d'achat (+30%), essor de l'industrie, remise en marche de l'armée et des infrastructures, verticalité de la loi....


Les Russes grands bénéficiaires de cette politique de redressement lui en sont reconnaissants et ne jurent plus que par lui.


Pour une large majorité d'eux, Poutine est un don du ciel : Energique, combatif, courageux, sain de corps et d'esprit (pratique professionnelle des arts martiaux oblige). En déphasage avec ce que ce peuple aux énormes potentielles a connu pendant plus de 50 ans.


D'où vient-il que les dans les capitales occidentales, d'une même voix qui à force de produire les mêmes mots donnent l'impression de former un cartel de nuisance, l'on s'échigne via des médias de propagande de référence (CNN, TF1, Le Monde, Time, BBC, L'Express, Libération...) à masquer à l'unisson aux citoyens Européens décidément pris pour des cons ce qu'est la réalité en Russie.


Les élections en Russie ont été remportées haut la main par le parti du Président qui en bon démocrate a choisi de ne pas postuler à un troisième mandat comme l'y obliqge la constitution au grand désarroi de millions de Russes.


Cette campagne anti-Poutine de la presse occidentale décrédibilisée doit être perçue comme la manifestation d'une panique de ceux-là qui ont longtemps régulé le monde et qui se sont plus via des institutions trompe-l'oeil (Banque Mondiale, FMI) à s'assurer à distance que les populations sous surveillance ne se libéreront de la tutelle des dits organismes que pour livrer les joyaux de leurs économies à une minorité de patrons voyous au prix le plus vil.


Ce fut pour le malheur des russes hélas le cas sous l'ère Eltsine.


Poutine aura contribué à mettre en lumière les contradictions de ceux là qui disent aimer les populations autres qu'occidentales et qui à l'occasion ne se gênent d'offrir gîtes et couverts aux prédateurs les plus intrépides de leurs économies.


Les oligarques Russes sont aujourd'hui bien au chaud dans les capitales occidentales.


Moralité : le monde n'est pas si simple qu'on vous le laisse penser. Restons éveillés.


Le monde est à un tournant.


Les choses vont vite s'accélérer dans les 5 années à venir.


De l'animation en perspective


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