Pendant longtemps, l’occident s’est projeté hors de ses frontières à la conquête de nouvelles terres. Ce fut la mission civilisatrice avec son corollaire de bonheur et d’horreurs.
Cette période appartient à l’histoire.
L’Europe était le cœur, le centre du monde.
Nul besoin pour un aventurier occidental d’un visa pour se rendre et s’approprier les riches terres d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.
Le temps est passé, le monde a évolué, beaucoup évolué.
Nul ne sait de quoi le hasard sera fait, de quoi la physionomie du monde, de quoi la nature des rapports de forces sera fait demain.
Tous s’accordent à dire que la durabilité de la puissance, la maîtrise qu’on a sur les evènements ne peut être que provisoire, tellement les donnes sont complexes et mouvants.
L’instabilité, l’inconfort, l’effet de surprise, l’imprécision sont devenus la règle.
La donne migratoire de nos jours a changé. Des « bataillons » d’aventuriers du Sud vont à la découverte et à la conquête des riches niches du Nord, toutes choses qui bousculent l'ordre établi et constitue pour les stratèges occidentaux un sujet de reflexion complexe sur lequel il semble ne pas exister de pare-feu rationnel.
L’immigration est aujourd'hui un sérieux problème pour l’occident parcequ’elle installe dans ses fondamentaux des identités autres qui menacent son équilibre démographique, brouillent ses repères idéologiques, perturbent l’uniformisme identitaire au sein de l'intelligentsia, des hautes sphères de l’administration et des cercles de prise de décision.
Cette mutation de l'homogenéité identitaire est de nature à fragiliser de l’intérieur la toute puissance de l’Occident et ce au moment où il en avait le plus grand besoin pour faire face à ce monde multipolaire, qui change vite et qui semble décider à lui échapper, à tourner la page d'une domination sans partage du monde par elle et pour elle, envers et contre tous.
L’Occident a raison de se sentir menacé par cette déferlante qu’elle n’a pas anticipé, ne peut circonscrire, et qui au fil des temps sera l’une des conséquences de son impuissance à mener cette bataille dite du choc de civilisation annoncée et non souhaitée.
Que les peuples jadis opprimés s’ouvrent aux lumières, ça est une bonne chose, que cela se fasse au détriment de cet Occident qui malgré tout a beaucoup apporté à l’humanité, ça est une autre.
Il est temps de construire un autre monde, un monde citoyen, un monde de peuples, multi-culturel, multi-polaire, sans hierarchie raciale, ni bourreaux, ni esclaves.
Toute tentative de retour en arrière d’un Occident tout puissant, régentant le monde est voué à l’échec. Trop de choses font que ça soit pure fiction et utopie.
L’interpénétration s’est opérée, il va être incroyablement impossible de la défaire, à moins que ne surgisse à la tête des Etats Occidentaux des hommes pires que ce que le 3è Reich a donné.
Notre Monde est en profonde mutation. Des tentatives maladroites de retour à l’ancien ordre seront forcement opérées. Le mouvement de bascule de l’uniformité occidentale est en marche, semble irréversible : la preuve par les USA qui sont à un doigt de nous offrir celui que les livres d’histoire présenteront comme l’un des plus compétents chefs d’Etat que les Etats-Unis d’Amérique aient connus.
Le monde change, changeons de perspective, accompagnons-le.
Peace and Love.
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