Paris, 09/09/2009
J'ai choisit de prendre du recul par rapport au vécu de l'actualité. Ça ne fut pas facile à endosser, ça m’aura permis de grandir dans la compréhension du monde, des faits et des hommes.
Je viens d'Afrique, un continent martyre, martyrisé où on a l'impression que les forces du mal coalisés s'y sont donnés rendez-vous pour infliger « une de ces leçons » aux pauvres bougres qui y vivent.
Ça fait plus de 400 ans que ça dure. Grâce au net, à la démocratisation de l'accès au savoir, on en sait beaucoup sur qui fait quoi, comment et pourquoi. On connaît mieux leurs techniques, leurs relais, on arrive à anticiper sur ce qu'ils feront, sur ce qu'en diront les médias, la communauté internationale, et sur ce que sera la vie après que le forfait fût commis.
Y’en a qui ont une si bonne maîtrise de l’humain, qu’ils ont compris que ce qui compte c’est pas la sophistication que l’on met dans ce que l’on fait, c’est juste de faire ce dont on a envie et se donner les moyens de faire face à ce qu’il adviendra. L’essentiel étant d’être celui ou de ceux qui mènent la danse quoi qu’il en coûte. Le temps, l’oubli, la lassitude et le pardon se chargeant de gommer nos pires crimes et méfaits.
Après avoir longtemps via cette tribune hurlé aux loups, dévoilé ces plans machiavéliques en espérant qu'ils n'auront pas le courage morbide de mettre en exécution ce dont on aura anticipé, il se trouve que non, que ces gens opèrent comme si vous n'existiez pas, sûrs de leurs faits, de leurs pouvoirs, insensibles aux jérémiades de gros naïfs inoffensifs qui auront choisi pour arme de combat la dénonciation virtuelle, solitaire.
Après avoir observé, enduré, halluciné face à la récurrence de la manifestation la plus brutale de la cruauté humaine en terre d’Afrique, j'en suis arrivé à la simplissime conclusion que les faits nous dénonçons sont la conséquence de l'esprit du mal qui aura trouvé en beaucoup d'humains, qu’ils soient noirs, métis, jaunes, oranges, grands, gras, petits, chrétiens, musulmans, blancs, juifs, animistes… des terrains fertiles dans l'accomplissement d'actes odieux dont on a du mal à comprendre qu'un homme doté de raison puisse les commettre.
Des hommes de qualité on en trouve dans toutes les régions, tous les continents, toutes les races. La réciproque est hélas aussi vraie. Des méchants et cyniques, on les retrouve partout.
Les malheurs de l'Afrique ne sont pas à imputer aux occidentaux dans leur ensemble, ils sont dus au fait que de cyniques maîtres à penser, sans scrupules, européens pour la plupart et ayant des relais malfaisant au sein d’appareils d'État de leurs pays ont choisit l'Afrique pour champ de tir en s'adossant sur ceux d'entre nous qui auront cédé à la tentation du mal parce que formatés ou prédisposés à cet effet.
La conséquence pour l'Afrique est terrible. Le combat pour un mieux vivre en Afrique sera celui du bien contre le mal.
Il s'agit d'un vaste chantier qui heureusement vu sous cet angle s'annonce moins compliqué, plus ouvert que la vision frustratoire beaucoup - non sans arguments - ont eu de réduire le mal être africain à une conspiration occidentale, faisant ainsi le jeu des cyniques d’ici et de là bas.
Les temps changent. Changeons de perspective, les choses iront mieux.
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Pessimiste mais lucide. tu finis pourtant sur une note optimiste.
RépondreSupprimerTu exprimes là beaucoup de sentiments à la fois : la certitude que nous avons de boire désormais, grâce au net, à des sources certaines du savoir que plus personne n'ose vraiment cacher. L'espoir que chacun de nous a de contribuer à faire ressorir certains aspects de la situation réelle de l'Afrique sans cesse déformée par l'Europe pour servir ses intérêts. Mais ici tu sembles baisser les bras parce que la tâche te semble ou trop immense ou les résultats invisibles. Tu n'oublies pas non plus les opporunistes africains toujours prêts à servir les pilleurs.
Crois-tu que le combat est si grand et presque sans issue parce qu'il est question d'une lutte contre le mal ? Malheureusement ceux qui luttent -c'est à dire nous - ne sont pas le bien. C'est là que tout se complique.