Paris, le 04 mars 2009.
Les nouvelles qui nous parviennent du Gabon laissent entendre que des chosent bougent dans ce pays dans le bon sens : zeste de rigueur, place à la réflexion à l’intelligence, prise de conscience de la pauvreté structurelle, intellectuelle et pécuniaire de la quasi-totalité de la population et de ce qu’il faille opérer des travaux titanesques pour sauver ce pays riche en ressources naturelles, pauvre en hommes, en imagination en créativité.
On a au début pensé que rien de bon ne sortirait du moule du parti au pouvoir pas avant une éternité, que le nouveau président, Ali Bongo, qui ne se vante pas trop souvent de sa filiation n’aurait d’autres choix que de gérer dans la continuité l’héritage de son défunt papa.
Vu la cohorte de barons locaux, rendus intouchables par tant d’années de vie paisible à tisser leur toile, à se construire leur pré-carré et à s’en approprier sous le regard bienveillant du maître des lieux, on a vite fait de penser vu le contexte « mexicain » que le fiston ne pourrait se prévaloir de la légimité et de l'autorité nécessaires pour « mettre au pas » la maison Gabon.
Il semblerait – miracle des cieux – que les choses s’y passent différemment de ce que nous avions anticipé. Les reformes, les bouleversements, l’audace qu’ose Ali Bongo dans un environnement désespérant tel le sien est à saluer, à encourager et à souhaiter que ça dure et qu’il aille plus loin dans le bon sens.
Ali Bongo fait donc partie des bonnes surprises (elles sont peu nombreuses) de l’année écoulée et s’offre une place dans la short-list des personnalités émergentes à scruter au quotidien. Comment s’y prendre ? En créant une fiche via un éditeur de texte ou tout autre utilitaire servant à la prise de notes et en l'alimentant au jour le jour des évènements pouvant avoir un lien direct ou indirect avec la personne « scrutée ».
N’attendez toujours pas que d’autres le fassent pour vous.
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