Je serai tenté de dire Chatons.
Depuis plus de 3 ans l’équipe nationale du Cameroun, anciennement appelée les lions indomptables ne font plus peur à personne, ni aux éperviers, ni à nos voisins les panthères, ni même aux écureuils.
Finie la belle époque où la coupe de l’UDEAC (aujourd'hui CEMAC) était une formalité pour leur équipe B (les lionceaux), où jouer contre le Burkina, la Lybie, le Togo, l'équipe de Guinée équatoriale était pour eux une ballade de santé saupoudrée d’un festival de buts à la « en veux-tu, en voilà ».
Les temps ont changé et les ex-lions donnent l’impression de s’être installés durablement dans une logique d’impuissance et de passivité, de porter des espoirs surdimensionnés par rapport à leur valeur réelle.
Qualifiés difficilement et de façon quasi miraculeuse pour la coupe du monde dans une poule facile où les panthéreaux du Gabon ont été surpris de faire la course en tête pendant les 4/5è du trajet, sortis sans honneur de la CAN Angola 2010 par leurs chicoteurs en chef, les pharaons d'Egypte, après avoir été cisaillés en tournoi par le petit Gabon… Le summum, le « un des uns » de l’impuissance, de l’indolence nous aura été offerte au cours de cette première coupe du monde en terre africaine au cours de laquelle les ex-lions indomptables du Cameroun battront pratiquement tous les records d’incompétence : première équipe africaine à perdre un premier match en coupe du monde, première équipe lors de cette édition à obtenir son ticket retour, première équipe à marquer 0 (zéro) point à son compteur dans une poule pourtant jugée des plus abordables.
Au vu de tous ces exploits, cette équipe là qui n’arrive plus à mordre, qui ne fait plus peur à personne, qui enchaîne échec sur échec devrait raisonnablement porter un nom qui colle à son épaisseur, qui soit en adéquation avec son inexistant potentiel de terreur. Quoi de plus normal, de bien inspiré, de très explicite que de les appeler dorénavant… Les Chatons du Cameroun.
Un joli nom qui leur permettrait malgré tout de se vanter d'effrayer les souris du Malawi, les moineaux de l’Azerbaïdjan et pourquoi pas les coqs de Domenech.
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