… surtout pas.
Tout les oppose dans le style, la classe, l’éloquence, la probité, la morale, la culture, l’action, l’intelligence, bref ils ne sont « comparables » que pour mettre en lumière le fossé abyssal de leurs différences.
Ca été une bien mauvaise inspiration de la part des communicants de l’un, d’avoir cherché à faire des rapprochements entre les actes de l’un et ceux de l’autre, question de faire ressortir l’improbable supériorité du petit, et par ricochet donner à incruster dans le subconscient des électeurs français que si l’autre est admiré, adulé de par le monde, lui aussi le petit mériterait de l’être. Peine perdue.
Entre Sarko et l’autre (pour ne pas le nommer) il n’y a pas match, ils sont différents comme le jour l’est de la nuit, comme le mal l'est du bien pour bien marquer la chose.
Et de trois serait-on tenté de claironner !!!
Pendant que les politiciens de métier d’ici, cadenassés dans un mélange de genres hallucinants, empêtrés dans des bisbilles incroyablissimes, abracadabrantesques, périlleuses pour l’Etat de droit, pendant que les politiciens d’ici tenus en laisse par leurs donneurs d’ordre du monde des affaires font du dilatoire pour mieux refuser de s’attaquer aux problèmes de fond que pose la finance mondiale, l’autre, sans tambours ni trompettes, livre et remporte sa troisième grande bataille historique, celle de la réforme du système financier US. Les deux précédentes étant bien entendu le sauvetage des banques lors de la crise des subprimes, le vote de la réforme du système de santé.
Bref, les mots m’en manquent. L’actuel président US a cessé d’être un homme comme nous autres, ça serait lui faire énorme offense que de le comparer aux petits politiciens quasi mafieux de la vielle Europe. Je m’en abstiendrai dorénavant.
OBAMA n’est simplement pas comparable. Tellement il est dopé, bourré de talents, de génie comme on en trouve chez les humains qu’une fois tous les millénaires.
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