jeudi 13 mars 2008

Les tontons flingueurs

Une conseillère de Obama (Samantha Power) qui traite Madame Clinton non sans raison de monstre, un fan de Mc Cain qui lie dans l’inconscient Obama à al-qaïda, une conseillère de l’équipe Clinton de renom (Geraldine Ferraro) qui remet dans la bataille électorale la sensible question raciale, tous étant par la suite mis au ban par leur mentor, voilà autant de faits et bien d’autres qui devraient nous amener à nous questionner sur ce qui peut bien amener ces messieurs et dames à se livrer à de telles audaces en sachant que cela ne saurait rester « impunies ».

A l’exception de Samantha Power, 37 ans, brillante prof de Harvard, il se murmure que ces sorties n’ont rien de spontanée, elles sont voulues, sequencées, pensées, orchestrées en haut lieu. Le but étant de provoquer l’émoi au sein de l’opinion et toucher cette frange extrémiste de la population a qui ces messages subliminaux sont destinés.

Ces honorables tireurs embusqués étant pour la plupart des has-been, ils ont l’assurance que ces sorties ne pourront aucunement nuire à leur carrière sans relief, ni porter atteinte à leur mentor puisque ça n’est pas de leur bouche ces insinuations nocives ont été distillées.

Une campagne électorale, c’est donc des coups officiels, très policés, mais aussi et surtout beaucoup de flèches empoisonnées portées par ces têtes brûlées de l’ombre, dans le but de dire haut ce que le candidat officiel pense tout bas, question que si victoire il doit y avoir, que le vainqueur se le dise que ça ne fut pas facile, et que le vaincu peu scrupuleux n’ait pas de regrets pour n’avoir pas exprimé toute l’horreur, le côté sombre qui sommeille en lui et qui parfois fait corps avec sa nature.

La tournure nauséuse de la campagne Américaine nous donne à croire que sur ce plan de la malice politicienne, Madame Clinton est bien en avance sur son temps. Elle semble exceller dans le domaine.

Cette nouvelle donne politique de plus en plus présentes, actives et décisives dans les campagnes électorales doivent appeler de la part des scrutateurs une re-orientation de leurs appréciations, de leurs regard critique pour ne pas se laisser devancer par ces faiseurs de rois et de présidents.

C’est parce que beaucoup suspecte ces sorties de ne pas être spontanées qu’il va être difficile pour celle qui aujourd’hui mène la danse de la diatribe, d’accéder à ce à quoi elle n’a jamais cessé de rêver : Devenir la première femme Présidente des USA.

Elle peut toujours rêver. C'est aussi ça la liberté d'expression et de pensée.

Le reveil risque d'être douloureux.

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