vendredi 11 avril 2008

Françafrique : Retour vers le futur

Je suis de ceux qui connaissant la profondeur de l’âme de l’excité de l’Elysée sait qu’il est des personnes – peu nombreuses - à qui on ne doit faire confiance.

La parole de Sarkozy pèse pour ce qu’elle est : du vent, rien que du vent.

Après l’historique calamiteux discours de Dakar, et le supposé rattrapage trompeur de Johannesburg, les derniers naïfs à croire à la parole Sarkozienne ont tôt fait de penser que l’homme de la rupture avait refait corps avec l’esprit et la lettre de son slogan fondateur de campagne. Le Sarkozy nouveau a-t-on claironné était de retour.

Le limogeage sur ordre du modéré JMB (Jean Marie Bockel), la promotion au poste d’un parfait inconnu (Alain Joyandet) aux airs de croupier rondouillard reconverti en politique, n’ayant pour seule ambition que de s’incliner devant la parole présidentielle et de se la jouer tranquille, sont des signes définitivement évidents que la France Afrique est de retour.

La visite d’excuse du tout nouveau patron de la coopération au Président Gabonais qui se vante d’avoir fait tomber Bockel en est la bonne illustration.

Sarkozy c’est connu n’a pas l’étoffe du métier. Il n’a aucune sympathie - c’est clair -pour l’Afrique. Il est des rares personnes pour qui les mots doivent être pris pour ce qu’ils sont : du vent et du son.

Ceux qui se sont précipités à lui accorder du crédit en ont eu pour leur naïveté.

Mon opinion sur l’homme je l’ai dit dans un précédent post est faite, elle est juste et définitive quoiqu’il fasse et dise. Il est ce qu’il est, il ne changera pas : Un sacré menteur.

C’est pas tous les jours qu’on en trouve à la tête des Etats.

Faudra faire avec et croiser les doigts.

Sait-on jamais.

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