Il va falloir beaucoup de tac, d’habileté au président Ivoirien Laurent Gbagbo pour contrer les visées de ses adversaires, de tous ceux-là qui depuis 2002 essaient de lui ôter les rênes du pouvoir.
Le retrait de scène de l’excellent Thabo Mbeki a été un coup dur pour beaucoup de ceux qui fort de cet allié de poids pouvaient à la fois contenir les excités locaux et tenir tête à la mafia des nations s'abritant derrière le concept fumeux dit "communauté internationale".
Thabo Mbeki parti, il apparaît comme une grosse évidence que les apprentis sorciers de la France-Afrique et d’autres réseaux ont très vite repris du service. L’heure pour eux est forcément et sûrement à la revue des stratégies, au choix de la meilleure des façons d'atteindre leurs objectifs là où par le passé ils ont eu à subir des échecs. La Côte d'Ivoire en fait partie.
Il semble acquis que dans les semaines et les mois à venir, on reverra la barbouzerie France-africaine à la manœuvre en terre d'Eburnie. Ca est une certitude quasi absolue.
Le dynamisme actuel de la confrérie tropicale des anti-Gbagbo dénote de cette assurance que sous peu de temps, bien de choses se passeront, que toute cette distraction à coup de milliards qu’on nomme recensement, identification, effectuée par une société douteuse (Sagem) ne sont que poudre aux yeux, une façon bien coûteuse de tuer le temps en attendant que les plans s’affinent et soient le moment venu déroulés.
Le temps en Côte d’Ivoire se doit d’être - pour ceux qui souhaitent tenir tête au mauvais jeu de la Françafrique - à penser, mûrir des scénarios alternatifs de défense active en usant de toute leur intelligence, de cette autre opportunité unique que nous offre le partage des possibilités, des vocations, des solidarités, des connaissances au travers de l’internet.
Ne l'oublions jamais : le calme annonce la tempête. Soyons-y préparés.
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