vendredi 29 février 2008

Paradis fiscaux : Du grand n'importe quoi

Angela Merkel, la chancelière Allemande est originaire de l'Est du pays. Elle a connu une vie à la dure, rien ne lui a été facilité, ce qu'elle a obtenu c'est par la force de son talent et de ses qualités.

Merkel n'est pas du moule de ces dirigeants conventionnalistes, saupoudrés d'argent de lobbies, bercés de mélodies de confréries mystico-affairistes, qui entretiennent l'illusion de ne rendre de compte qu'aux électeurs, de n'être tenus par aucunes contraintes qui ne soient publiques. Mensonges.

Ca fait plus de 70 ans qu’elles existent sur terre, ça fait trop longtemps qu'on sait très exactement où elles sont logées, qu’on sait presque tout sur ces institutions bancaires exotiques pour riches prébendiers souhaitant être exhonorés de leurs obligations citoyennes, de l’exigence de solidarité.

Les paradis fiscaux n’ont de paradis que le nom. L’un des beaux coups marketing c’est de leur avoir gratifié d’un si joli nom qui incruste dans l’imaginaire la justification de ce que les pouvoirs publics de tous les pays n’y peuvent rien contre.

Ca semble hallucinant qu'au 21è siècle, face à des établissements qui ont pignon sur rue, dont on connaît les dirigeants, la localisation, qui par eux-mêmes ne fabriquent pas de l’argent qu’ils hébergent, qu’au lieu de démanteler vite dit, vite fait, bien fait ces hauts lieux du vouyoutisme financier international, les hommes politiques et institutions de régulation se complaisent à construire une campagne de communication visant à laisser perdurer dans le subconscient populaire que face aux paradis fiscaux, il n’y a pas de solution qui vaille. Gros mensonges.

Je ne connais absolument rien de la lutte des classes, c'est pas le genre de sujets qui me passionne. Ces conneries de places financières intouchables pour contribuables richissimes et voyous a de quoi amener à se poser des questions sur ce modèle sociétal où l'on construit d’un côté des plates formes d'évasion financière pour capitaines d'industrie massivement enrichis sur le dos du plus grand nombre, et où, de l’autre bord, une traque fiscale sans merci est menée envers ceux d'entre nous s’étant aventurés à vouloir distraire de la cagnotte collective livrée aux rapaces politiques de quoi s'offrir 3 petites journées de rations alimentaires.

Rien, absolument rien ne saurait justifier en ce 21è siècle l'existence de ces sociétés hors-la-loi, de ces espaces de non-droits si ça n'est de participer de la cupidité qui consiste à faciliter l'enrichissement d'une extrême petite minorité de patrons voyous, sans foi ni loi, au détriment de la grande majorité de petites gens honnêtes, à qui peu est offert, puis repris et extorqué par la magie des marges vite soustraites des impôts et plaquées dans ces paradis fiscaux.

Nous y en sommes, ça risque hélas de mal se terminer.

La révolution internet est en marche, celle des consciences avec.

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