Paris, 30 mars 2009
France hypocrite, France cupide, France mensonge, on n’a pas de mots assez forts pour qualifier l’énorme viol d’identité que le France commet en pleine lumière du 21ème siècle à Mayotte au vu et au su de tous.
Ça est hallucinant, qu’au moment où les Antilles s’ouvrent à la réalité de la condition animale dans laquelle les a confiné une politique de déshumanisation aboutie, ça est incroyable qu’au moment il a été donné au monde entier de se rendre compte de la réalité du drame qu’ont eu à endurer des générations d’antillais formatés pour être des sous-hommes, des bons à rien, ça est insoutenable que les politiques Français instruits du précédent antillais aient l’audace de proposer à Mayotte le même scénario de non-avenir que celui qu’elle a superbement déroulé en Guadeloupe.
Que des hommes politiques français, censés être doués de raison, initient une telle connerie au moment où les autres ont cerné leur art abouti de la duperie voilà qui est incompréhensible, confirme leur cécité intellectuelle, à hauteur de celle de leurs copains voyous du monde des affaires, qui, en plein marasme financier se sont crus investis de l'obligation de se gratifier de bonus pour avoir mis en déroute leurs entreprises.
Très peu de personnes y compris ici en occident mises dans les mêmes conditions de vie rendue difficile par ceux là qui prétendent vous venir en aide, très peu d’humains auraient la retenue, la hauteur d’esprit de résister à la tentation de « sauver » sa peau et celle de ses enfants contre la promesse d’un avenir mirobolant tel que présenté par la propagande.
Ceux à blâmer ne se trouvent pas du côté des pauvres mahorais qui comme tous les peuples ont une jeune nation à construire, n’ont pas eu l’opportunité d’avoir le loisir de questionner leur avenir, leur potentiel, leurs rêves.
Ceux qui à Mayotte fêtent cette entrée dans la république n’ont aucunement conscience de la réalité du pacte avec le diable qu’ils viennent d’enteriner. Pacte qui les prive de leurs terres, leur patrimoine culturel, leur identité, leurs rêves. Ils n'ont pas conscience de ce qu’il va leur être demain mission impossible de compter parmi les leurs d’infirmiers, aide-comptables, professeurs d'école, officiers de police.
Le coupable, celui à blâmer c’est bien entendu cette caste de politiques voyous français qui conscients de la faiblesse passagère de l’autre, use de ruse pour s’approprier à vil prix le riche patrimoine Mahorais.
Le fort d’après l’éducation j’ai reçu devrait conseiller, aider, soutenir le plus faible à s’en sortir. Par cet acte de lâcheté innommable la France aura choisit en plein 21è siècle de voler, violer l’avenir de tout un peuple sans défense, la France aura courageusement choisit d’assumer sans honte son statut de ténor de l’axe du mal, bourreau fier de l’émancipation des peuples noirs.
J’en ai le dégoût absolu.
Shame on you France. Shame on you !!!
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oh my god!
RépondreSupprimerEs-tu toujours vivant Ben ?
RépondreSupprimerBen vous habitez à Paris... vous avez toutes possibilités de vous renseigner librement sur la situation à Mayotte (ou aux Antilles) et vous pondez des articles comme celui- là ?
RépondreSupprimerJ'ai du mal à comprendre. Vous vivez où ? Dans une bulle ?
@St-Ralph
RépondreSupprimerBonjour,
Oui je suis tjrs là.
J'ai souhaité prendre du recul, question de faire le point et "évacuer".
Il y'a un temps pour écrire, un autre pour méditer et un autre pour s'éprouver.
@Alenya
RépondreSupprimerQu'est ce qui vous "choque" dans ce que j'ai dit ?
Mon propos c'est de trouver "spécial" qu'au moment où l'échec de la politique d'assimilation est patente que la France veuille refaire le match avec les petits pauvres de Mayotte.
Croyez qu'apres tout ce que les iles voisines nous ont fait on aurait choisi d'etre avec eux. L'acces a la departementalisation c'est le combat de toute un peuple. De plus c'est notre choix et chaque a le droit de disposer de lui meme que je sache
SupprimerLe Figaro de ce jour
RépondreSupprimer« Les recherches effectuées pour retrouver la trentaine de disparus dans le naufrage d'une embarcation partie d'Anjouan aux Comores, pour tenter de rallier clandestinement l'île française de Mayotte, n'avaient rien donné ce soir, heure de Paris, selon les autorités locales.
Un Falcone 50 venant de Djibouti et en mission à Mayotte a survolé la zone du naufrage du "kwassa kwassa" (pirogue) mais les mauvaises conditions météorologiques -fortes pluies et mer démontée- n'ont pas permis de repérer les disparus.
Onze personnes dont deux adolescents, une femme enceinte et le passeur avaient été repêchées mercredi matin.
La pirogue transportant une quarantaine de passagers parti d'Anjouan lundi était depuis à la dérive. La barque n'a pas tenu le coup face à la force des vagues et s'est coupée en deux.
Les onze rescapés étaient restés accrochés à un reste de "kwassa kwassa". Ils ont été repérés par un pêcheur au sud de Mayotte. Ce dernier a alerté les gendarmes de Mayotte mercredi matin.
Les naufrages de clandestins sont fréquents au large de Mayotte, île de l'outre-mer français située dans l'océan indien, à une centaine de kilomètres d'Anjouan, dans l'archipel des Comores.
Le 12 octobre, une embarcation du même type avait chaviré au large de la plage de Ngouja dans le sud de Mayotte. Sept corps sans vie avaient été repêchés sur les 42 passagers qui avaient pris place à bord du bateau de fortune »
Fin de l'article
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Ces personnes qui meurent en mer, fuient leurs iles qui ont demandé et obtenu de la France l'indépendance, pour rejoindre Mayotte qui a choisi de rester Française.
Ca arrive quasiment tous les jours et tous ces clandestins (car beaucoup arrivent à Mayotte) mettent en danger la stabilité de Mayotte. D'ailleurs les chiffres des reconduites à la frontière des clandestins publiées par le Gouvernement concerne essentiellement Mayotte et non la métropole.
Alenya
Bonjour je suis mahorai je vie à mayotte et je crois que je sais de quoi je parle en disant que ce choix reste la meilleur solution pour le developpement de l ile.
RépondreSupprimerNe confond pas la situation des antilles avec la notre ça n a rien avoir.
Nous avons fait un choix simple. On avait le choix entre devenir comme les pays avoisinant l ile qui sont dans la misère absolue comme les autres iles des comores, madagascar et les pays de l afrique ou devenir français à part entiere et rester préserver de la situation de nos voisins.
Un choix qui a été vite fait et meme si la france ne nous offrira pas tous ce qu elle a promis, il est sur que nous y gagneront plus que ce qu on aurai eu si on avait fait un autre choix.
A quoi sert d avoir une terre et des richesses si on ne dispose d'aucun moyen d'en avoir une quelconque utilité? Si celà nous apporte rien.
On nous offre les moyens de developper notre ile. On ne dira pas non.
CHARIF Abdallah Ben