L’auto censure s’est subrepticement installée aux commandes de nos mécanismes de
réflexion et de communication. L’auto censure est en nous, et guide nos pas, faits et gestes.
Qui n’a jamais eu à réprimer l’envie d’affirmer sa non adhésion à la vérité de masse, de peur de susciter remous, moquerie, de paraître ringard sur des sujets tels la religion, l’homosexualité, le racisme, le communautarisme, l’euthanasie, la peine de mort, l’avortement, les bonnes mœurs.
Dans ce monde où pour être il faut rentrer dans les normes, faire comme les autres, où l’uniformisation des pratiques, des idées, de la réflexion, de l’action, des comportements est à l’honneur, dans ce monde où pour exister, il faut être en accord avec cette « majorité critique » que l’on héberge dans son subconscient, la sortie de Benoît XVI que je partage bien entendu n’en déplaise à ceux qui ne sont pas du même avis (c’est un éphemisme) apparaît bizarrement comme un acte osé de courage, là où il devrait s’agir de production et de confrontations des thèses : La doctrine de la confusion des genres et des sexes étant passée par là et ayant fait son effet.
La théorie du genre humain est celle à la mode. On ne sait par où elle a commencé, il se trouve que par un bien curieux gavage de cerveau, beaucoup l’ont accepté et ingurgité sans se poser de questions juste pour faire comme tout le monde. Si ceux qui passent à la télé, radio, et à la presse en parlent c’est que c’est ça la vérité. Plus d’interrogations métaphysiques propres à avoir, on n’a qu’à adhérer à la connaissance commune. Madoff a eu à user de cette technique dans ses affaires foireuses, et ça marche : 50 milliards évaporés pour s’être refusé au questionnement de bon sens.
J’aimerais bien qu’on m’explique ce qui amènerait un homme à considérer que c’est faire œuvre utile de s’unir pour la vie avec un autre du même sexe. J’ai beau retourné la question, mon esprit dans tous les sens j’y comprends rien. Comme je ne comprends pas toujours ce qui peut bien amener un père de famille normalement constitué, exemplaire au boulot et à la maison, irréprochable avec le fisc à jeter son dévolu sur des gamins de 5-7 ans. L’humain n’est hélas pas parfait. Dis comme ça on comprendrait et ferait le necessaire.
L’équilibre de la planète est un tout. Nos bonnes actions d’aujourd’hui préparent de belles œuvres pour demain. Le présent prépare l’avenir. La culture de l’égoïsme sanctuarisé, de l’individualisme accentué ont fait perdre de vue que nous formions un tout qu’il fallait garder en cohérence.
L’homme n’est pas une créature infaillible. Elle a en elle les germes de sa propre destruction. La contre offensive doctrinale de Benoît XVI tombe au bon moment. Elle crée une faille dans l’étau de la pensée unique, et couplée à cette autre dans la doctrine économique libérale dominante, laisse présager des lendemains assez animés.
On ne vit pas pour plaire au superficiel. Trop de théories cathodiques ont eu à prospérer, il est bien temps que nous nous réapproprions nos propres facultés de jugement, à apprenions à dire ce que nous pensons quitte à devoir decevoir plus d’un.
On est soi ou on ne l’est pas.
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