vendredi 21 décembre 2007

Vous avez dit : aide au développement ?

Extenso d'un article publié dans le Canard enchaîné du Mercredi 19 décembre 2007 où il est question de la pitance pompeusement appelée "Aide au développement".

Un autre machin stupide destiné à la Com de masse. Heureusement qu'il en faut de tout pour faire un monde.
Aide au développement ? Des conneries.


Extraits...


Les pays pauvres se serreront un peu plus la ceinture. En 2007, l'aide
versée par la France a été revue à la baisse : moins 605 millions ! Chirac s'était pourtant engagé à consacrer 0.5% du PNB à l'aide au développement. Quand à l'objectif de passer, en 2012, à 0.7% - une promesse de Sarko reprenant les recommandations de l'ONU -, il est repoussé à 2015.

Le projet de loi de finances 2008 confirme d'ailleurs l'entrain tiers-mondiste du gouvernement. En apparence, l'aide grimpe de 931 millions. Mais il s'agit d'une illusion d'optique due à un petit artifice comptable. Dans cette hausse on inclut l'annulation de la dette de deux pays "amis", la Côte d'ivoire et le Congo, un coup d'éponge refusé l'an dernier par le FMI.

Pour gonfler l'enveloppe et respecter une solide tradition, la France continue d'inscrire dans la case "Aide au développement" une foule de dépenses qui n'ont rien à y faire. Citons, en vrac, le coût des maisons de l'Alliance Française, des lycées Français, les frais de scolarité des étudiants issus des pays pauvres et les 442 millions réservés aux réfugiés. Sans compter 655 millions de créances garanties par la Coface, laquelle fait plus dans le business que dans la distribution de sacs de riz. Les contributions à trois fonds de sécurité nucléaires et les subventions versées à Mayotte et Wallis-et-Futuna (351 millions) figurent aussi dans ce budget.

C'était notre rubrique : on additionne les carottes et le manioc.


Le mensonge, l'hypocrisie ne sont pas une fatalité.

Le siècle des lumières ? on y est.

dimanche 16 décembre 2007

Quand la banlieue s'éveillera

Les banlieues posent problème en France, à hauteur du mal être conceptualisé que ceux qui y vivent ressentent à juste titre.

Ceux qui pensent le monde et sont payés pour décoder, provoquer et anticiper sur les évènements sont conscients de ce que des poussées de fièvres en banlieues y'en aura, les contenir dans une démocratie policière ça n'est pas compliqué, ça participe du cours normal des choses et à certains égards sont un mal nécessaire et maîtrisable ; Les casses de voitures, feux de poubelles n'étant pas de nature à influer sur la marche des affaires, le cours des actions.

Pour certains si tel se voulait le choix des politiques on pourrait faire avec la banlieue et les banlieusards pour au moins 100 ans avec comme cérise sur le gateau la possibilité d'en faire un moyen peu coûteux d'instrumentalisation politique à visée electorale. La Gauche sans idées prise pour dindon d'une farce recyclable à l'infini.

La banlieue pour certains tant qu'elle s'exprime par des poussées de fièvre cycliques n'est pas un problème. Au contraire...

C'est ce qui explique qu'aux crises et autres montées d'adrénaline parfois provoquées à dessein l'on oppose la repression policière, des discours de circonstances assortis de promesses de campagne jamais tenues. Donnant ainsi libre cours au temps en l'absence de politique publique, le soin de façonner à l'absurde des générations de talents perdus à jamais, en manque de répères, prédestinés à l'échec, à l'assistanat, la précarité, la marginalité, le mépris républicain.

Tant que pour exprimer leur saine colère, ceux des banlieues croiront faire du tort à la république en s'agitant et usant de coktail de feu dans leur ghetto extra-urbains, leurs actions seront de celles qu'on aura anticipé, ne seront d'aucune nuisance politique et ne déboucheront sur aucune initiatives politiques à hauteur de leurs espérances.

Les problèmes de banlieus sont énormes et réelles, les voies d'expressions sont naturelles et improductives, faut penser et passer à d'autres mécanismes d'expression.

Ce dont le consommateur citoyen et l'acteur politique a besoin c'est de l'éclat, de l'animation intempestive, des actions intelligentes et ennuyeuses, du genre qui ne laisse indifférent et dont on ne peut s'en détourner qu'on le veuille ou pas, parceque au coeur de la cité, près des centres de décision et de communication.

La banlieue c'est un taux de chomage subit de plus de 60%. C'est donc des personnes pour la plupart jeunes, en excellent état physique, sans occupation, libres de suite, disponibles, qui ne risquent pas de se voir priver de salaire parceque n'en disposant pas.

La banlieue réunit donc tout ce dont rêvent des leaders syndicaux pour tenir lors des mouvements sociaux et faire aboutir leurs révendications.

La banlieue doit cesser de ghettoïser, périphériser son mal être. Les populations des banlieues doivent se rendre visibles en dehors de leurs lieues de vie. La Banlieue doit être présente au coeur de la capitale, là où le devenir de la nation se construit, là où bat le coeur de la patrie, là où se font et defont les carrières et les politiques. La banlieue doit exprimer dignement et intelligemment son mal être à... Paris.

La banlieue c'est des millions d'individus occuper à ne rien faire. Qu'adviendra-t-il le jour où ces personnes dans un mouvement concerté se décideront à passer leurs journées de misères à deux pas de l'Elysée, à quelques encablures de la bourse et des monuments, au coeur du quartier d'affaires de la Défense, dans une démarche empreinte de gravité, de respectabilité, de dignité de soif d'un avenir meilleur.

Le jour où dans un élan concerté, rythmé et audible la banlieue s'invitera dans la capitale et ses lieux de pouvoir pour une longue période, et bien ce jour là marquera le début d'une autre ère : Ces instants qui enracinent le un nouveau cycle, ces moments où dans la précipitation les politiques sont contraints d'apporter dans l'urgence des réponses inespérées aux mouvements de masse porteurs de graves menaces. Ces instants où on cesse de se préoccuper du combien ça coûtera, parceque lucide sur la délicatesse des enjeux, ces instants de vie qui consacrent la defaite de l'hypocrisie politique érigée en système de gestion des problèmes societaux.

Ces jours viendront, c'en est une certitude, c'en est un passage obligé, les évoquer c'est prendre conscience de ce que le monde a changé, de ce que le temps des causes justes est arrivé et que ce qui doit arriver pour le bien d'un plus grand nombre arrivera.

Chaque chose a une fin, la ghettoïsation des populations expatriées en est une.
Rendez-vous donc un de ces quatre au Trocadéro, à l'Elysée ou au champs de Mars.

Du pur bonheur en perspective.

mercredi 12 décembre 2007

La fin des mythes













Humanitaires voyous, FMI qui regrette le temps des pays pauvres très endettés, Kadhafi qui fait la leçon des droits de l'homme à Sarkozy à juste titre, Subventions agricoles massives, echec des négociations bidons ACP/UE, Mugabe présent, Gordon Brown absent... autant de faits d'actualités et de signaux saillants qui persuadent que le monde change, que quelque chose de fort se passera dans ce monde dans les 5 prochaines années.

Tous ces faits construisent à assurer la fin des mythes patiemment bâtis par ceux qui ont fait jusqu'ici l'histoire.

Fin du mythe de gentils ONG n'ayant pour seules obsessions que de contenir la misère du monde. Misère et détresse savamment orchestrées par ceux-là qui leur fournissent en moyens d'action et définissent en hauts lieux leurs stratégies et leurs politiques.

Fin du mythe d'une presse occidentale detentrice d'un quatrième pouvoir, libre, indépendante, donneuse de leçons, sentinelle de choix au sein d'une démocratie solide. Presse de pacotille, qui ne doit sa survie que parceque assujetie financièrement à ceux-là qui regentent la vie économique, qu'elle est censée surveiller, et qui accessoirement définissent sa ligne éditoriale, sa ligne de pensée en opposition avec celle du plus grand nombre et donc des lecteurs pris pour de gros naïfs, abrutis par le flot d'information, incapables de discernement, d'élévation condamnés à devoir faire sans leur esprit critique.

Fin du mythe de l'aide au développement, instrument de communication dont on s'en est servi pendant longtemps pour faire impression, croire aux masses d'ici et de là-bas que si misère existe c'est pas faute de bonne volonté, les responsabilités de l'échec n'étant surtout pas du côté des donneurs d'aides, de ceux-ci qui à coup de milliards de subventions agricoles structurent le déséquilibre des échanges, confinent à la misère, la faillite et à la mort des millions de petits paysans du SUD.

Fin du mythe des droits de l'homme, slogan de com de choix, servi aux masses incrédules occidentales pour embarasser et nuire à ceux du SUD qui seraient tentés de sortir du carcan de contraintes et d'accords inégaux construisant la croissance d'un côté et la misère de l'autre. Merci aux responsables du SUD et en particulier aux présidents Kadhafi, Konaré et autres qui en pointant du doigt le traitement infligé aux expatriés Africains en Europe auront contribué à cerner la contradiction du discours officiel droit-de-l'hommiste dont se croyait dépositaire certains prédateurs d'ici pour justifier des basses oeuvres à capitaux publics au bénéfice de leurs amis des milieux d'affaires privées.

En contraignant les organisateurs du sommet de Lisbonne à devoir se passer de Gordon Brown et avoir à faire malgré bon gré avec le très aimé-dans-son-pays Robert MUGABE les chefs d'Etat Africain ont signé une première : Le SUD n'a plus froid aux yeux. Les dirigeants Africains s'ouvrent à la maturité et à la conscience de leurs citoyens.

Un nouveau rapport de force se met en place.

Une tendance semble devoir se dessiner : Le Nord a atteint son assymptôte et se doit de céder du terrain à un SUD appelé demain à occuper le terrain des initiatives et de la croissance.

Qui va doucement, va sûrement.


Les bouleversements à venir seront massives, multiformes et annoncent une mutation longue de l'équilibre du Monde au profit des opprimés d'hier, conscients de leurs forces et leurs puissance, celles qui ne s'obtiennent pas uniquement par le savoir : Notamment les dons du Sol et du Sous-Sol.

Bienvenue dans un monde en mutation.


jeudi 6 décembre 2007

Discrimination positive ?







Pendant plus d'un demi millier d'années, ils se sont donnés au commerce le plus juteux de l'époque : Décreter que certains n'avaient pas droit à la vie, que leur existence n'avait de sens que parcequ'ils devaient permettre à d'autres de mieux se porter, et ce sans aucune contrepartie.



Ce fut le temps de l'esclavage puis de la colonisation avec son corrollaire de nuisance surpassant en horreur tout ce que l'humanité a pu connaître depuis sa fondation.



Ils (les fils des exterminateurs) ont bénéficié des fruits des hautes actions de leurs respectables dévanciers.



Libérés de toute contingence existentielle ils ont pu consacrer du temps à penser le monde, rêver, s'offrir à la méditation, avancer là où la paix de l'âme et de l'esprit combinés donnent accès aux secrets du monde. Ce fut pour eux le siècle des lumières, ces heures de gloire où l'homme noire chosifiée permet à l'occident libéré d'accéder aux savoirs. Ce fut pour les nôtres un cocktail de ténèbres et de souffrance sans fin, la conscience defaite de leur sous animalité.


Le temps, beaucoup de temps (500 ans) a coulé, ceux qui s'y sont adonnés ont après avoir obtenu ce dont ils voulaient décrété qu'il fallait passer à autre chose, concéder à l'homme noir son semblant d'humanité pour mieux s'en servir dans ce monde ayant depuis lors changé sans lui.


Et surtout ne montrer aucun regret, aucun remords, sûr de leurs faits, de leur grandeur, de leur surpuissance, de leur supériorité et de ce que le Negro ne sera après ces années de ténèbres capables de cerner la complexité de ce monde conçu pour qu'il ne s'y retrouve nulle part chez lui, qu'il y erre à jamais, vogue de néant à néant, de quête de sens à quête de sens.






Nous y en sommes. Les scénarios ont été déroulés, l'Homme noir y en est, le subit, le vit, l'endure sans répit.


Fort de tout de ce qui précède, le vocable discrimination positive sortie de la bouche des dignes héritiers de ceux qui ont orchestré ce crime suprême contre la race Noire est une énorme stupidité, si ça n'est de la stricte provocation.


La situation de l'homme noir est la conséquence de son patrimoine historique fait essentiellement de privation, de deni d'existance, de deni d'âme.


Discriminer positivement c'est accorder des faveurs à ceux qui n'en méritent pas parceque parti au même point que les autres.


Discriminer positivement c'est par exemple et à juste titre décider que contre tenu de la pénibilité de leur travail, les salariés du bâtiment seront amenés à côtiser pour leur retraite moins que les autres.


Le rejet de l'homme Noir est ancré dans l'âme et l'esprit de beaucoup d'occidentaux. Les peri-phrases ne suffiront pas à corriger ce que l'humanité lui a pris.


Ce dont le Noir a besoin, c'est ce que le bon sens impose, ce que l'Allemagne en son temps a eu à faire pour les juifs exterminés lors de la seconde guerre, c'est à dire Réparer les torts commis, payer pour les crimes multiformes commis.


La réparation devant couvrir tous les domaines (Santé, Education, Formation, Emploi, Logement....).




La gravité des faits commis appelle des réparations conséquentes.


Je suis de ceux qui attendent de l'Occident esclavagiste qu'elle répare pour les blessures, meurtrissures commises contre les miens.


Le mot qui sied à la situation nègre dans ce monde qui en à tirer les profits les plus insolents est Réparation.


Il ne s'agit pas d'une quête, mais d'une exigence qui doit être inscrite en dur dans nos gènes jusqu'à ce que cela se fit d'une manière ou d'une autre. Jusqu'à ce que à force de le chantonner, de s'y mettre les coupables soient à défaut de reconnaître leurs torts, juger, condamner et aient à payer pour tous leurs crimes.


Il va falloir que ces petits stratèges occidentaux changent de logiciel, arrêtent de se fourvoyer, de penser comme si nous Africains étions 500 ans à l'arrière, comme si nous finirions à force de silence, de contradictions entretenues par la magie du verbe à faire comme si rien ne s'était passé. A passer par pertes et profits ces crimes institutionnels qui font aujourd'hui corps avec notre existence.


Une chose est certaine : Le temps des réparations est venue. Grâce à Sarkozy, elle se fera encore plus forte. Ce provocateur ayant allumé en beaucoup de noirs cette flamme revendicative qui sommeillait en nous et qui est appelée à s'embraser et à devenir la mère de toutes les exigences, la justification méritée de toutes les émotions.


mardi 4 décembre 2007

Drôle de monde : Adulé en Russie, détesté en dehors




En mai 2000 lorsque Vladimir Poutine accède à la tête de la fédération de Russie, celle-ci est dans un piteux état, pire que dans certaines républiques bananières d'Afrique.


On leur a promis prospérité avec le libéralisme à outrance sous l'oeil bienveillant du FMI, ils n'ont eu que misère et désillusion. Spectateurs impassibles du dépécement bien pensé de leur pays.


Ce fut le règne des oligarques. Propriétaires exclusifs par tour de passe passe pseudo-légaux des immenses richesses de la Russie post-communiste.


L'épisode Boris Eltsine aura construit patiemment la regression de ce pays immensément riche sous les conseils avisés des factices experts de la Banque Mondiale et du FMI, offrant en cadeau son énorme potentiel minier à une bande d'oligarques voyous à peine trentenaire sous le silence assourdissant de la presse lobby occidentale.


La Russie, après des décennies de communisme s'est trouvée livrée avec la complicité d'une presse occidentale aveugle à une bande de mafieux sans frontières.


Le peuple Russe criait famine, les médias nous pompaient l'air avec les frasques de son ivrogne et grognard de président.


Les temps ont bien changé. Poutine est arrivé, amoureux des siens, il 'est employé à mettre de l'ordre dans la maison.


L'Economie Russe est aujourd'hui redressée. Ses réserves se chiffrent à plus de 300 milliards de dollars. La croissance depuis plus de huit ans est au delà de 6,5%. L'armée Russe est relevé. Le pétrole fait des merveilles, les dividendes du patrimoine minier commun sont mis au service de la cause nationale Russe. Un sentiment de renaissance parcourt le pays. La Russie est enfin de retour.


Là où d'autres à l'image de Sarkozy usent et abusent du verbe et des discours attrape-couillons, Poutine lui pose des actes visibles et mésurables : Croissance effective et constante de 7 %, nette augmentation du pouvoir d'achat (+30%), essor de l'industrie, remise en marche de l'armée et des infrastructures, verticalité de la loi....


Les Russes grands bénéficiaires de cette politique de redressement lui en sont reconnaissants et ne jurent plus que par lui.


Pour une large majorité d'eux, Poutine est un don du ciel : Energique, combatif, courageux, sain de corps et d'esprit (pratique professionnelle des arts martiaux oblige). En déphasage avec ce que ce peuple aux énormes potentielles a connu pendant plus de 50 ans.


D'où vient-il que les dans les capitales occidentales, d'une même voix qui à force de produire les mêmes mots donnent l'impression de former un cartel de nuisance, l'on s'échigne via des médias de propagande de référence (CNN, TF1, Le Monde, Time, BBC, L'Express, Libération...) à masquer à l'unisson aux citoyens Européens décidément pris pour des cons ce qu'est la réalité en Russie.


Les élections en Russie ont été remportées haut la main par le parti du Président qui en bon démocrate a choisi de ne pas postuler à un troisième mandat comme l'y obliqge la constitution au grand désarroi de millions de Russes.


Cette campagne anti-Poutine de la presse occidentale décrédibilisée doit être perçue comme la manifestation d'une panique de ceux-là qui ont longtemps régulé le monde et qui se sont plus via des institutions trompe-l'oeil (Banque Mondiale, FMI) à s'assurer à distance que les populations sous surveillance ne se libéreront de la tutelle des dits organismes que pour livrer les joyaux de leurs économies à une minorité de patrons voyous au prix le plus vil.


Ce fut pour le malheur des russes hélas le cas sous l'ère Eltsine.


Poutine aura contribué à mettre en lumière les contradictions de ceux là qui disent aimer les populations autres qu'occidentales et qui à l'occasion ne se gênent d'offrir gîtes et couverts aux prédateurs les plus intrépides de leurs économies.


Les oligarques Russes sont aujourd'hui bien au chaud dans les capitales occidentales.


Moralité : le monde n'est pas si simple qu'on vous le laisse penser. Restons éveillés.


Le monde est à un tournant.


Les choses vont vite s'accélérer dans les 5 années à venir.


De l'animation en perspective


vendredi 23 novembre 2007

France - Laboratoire de fainéantisation des Blacks ?



















Stanley O'neal, ex CEO de Merrill Lynch, très grosse banque d'affaires, Denzel Washington, star de cinéma reconnue, Oprah Winfrey super star de l'audio visuel Américain sont avec les autres Colin Powell, Condoleeza Rice la preuve que lorsque l'on les laisse exprimer leurs qualités, leurs talents, l'Homme noir est à même de tutoyer les sommets. Ca est une évidence.

Ce qui doit être surprenant et stupide c'est que certains se complaisent à en douter et dans certaines sphères en font l'ossature d'une politique de fainéantisation de ce qui est d'origine Africaine. Ca s'appelle de la négrophobie.

La France on le dit est championne dans l'art et la manière de pratiquer de l'hypocrisie.
Ca doit faire des centaines d'années que l'outre mer fait partie intégrante de la France. Qu'a fait leur patrie de leurs talents si ça n'est les confiner à du spectacle, du loisir et de l'amuse gueule.

Il se dit entre personnes conscientes qu'il ne fait pas bien d'être black de France (né, ayant grandi et pratiqué le système éducatif du pays de Sarkozy).

On a la nette impression que le black venu d'ailleurs (Afrique, Usa, GB...) est beaucoup plus pris en considération que ceux natifs du milieu ayant fait avec les outils éducatifs qui pensais-je étaient suceptibles de donner plus de chance à ceux d'ici qui s'en sont imprégnés qu'à ceux de la dernière génération n'ayant pas été bercé au son de la marseillaise dès la maternelle.

Comme quoi il ne fait pas beau d'être black autochtone de France.

Le système semble être bâti pour faire en sorte que les portes de la réussite soient inacessibles à ceux des fils de France issus de l'immigration.
La voie de salut pour un black né et ayant grandit dans le milieu c'est d'exceller dans le sport, la banlieue-attitude, la non-expression de ses talents, la déconne.

Les blacks de France vivent un véritable drame.

Il semblerait que la dernière trouvaille de ceux qui font les stratégies soient de les féminiser, d'inhiber en eux cette caractéristique qui fait qu'ils soient en beaucoup de points meilleurs que les autres parceque mieux équilibrés, biologiquement mieux structurés.

Etre black est un atout.

Il importe pour nous conscient du système de prendre des initiatives pour que la France ne soit pas le tombeau des intelligences noires.

Beaucoup avons immigré dans ce pays. Que deviendrons nos enfants, ont-ils les chances de grandir et s'épanouir dans ce pays ? J'en doute. Il est urgent de refléchir dès à présent et poser des actes structurés qui à très court terme proposent des moyens de faire pour libérer la créativité noire en France.

L'Afrique nous en sera reconnaissante.

Refléchissons, agissons.

Le temps nous est compté.

En prendre conscience c'est avoir déjà en idée des pistes de solution.

Partageons-les...

jeudi 22 novembre 2007

On insulte Sarkozy

La preuve par l'image et le son que le monde change. Que la présidence Sarkozy ne va pas être du tout repos.




On sent dans beaucoup de personnes une grosse excitation. Une envie d'en découdre avec cet homme d'Etat qui donne à penser à beaucoup qu'après lui plus personne ne devra diriger la France.

Le monde est entré dans une nouvelle ère.

Sarkozy a rêvé de la Présidence, il l'a. C'est sacrément différent de tout ce qu'il a pu imaginer.

On rigole bien en France et ça n'est qu'un début.

A écouter et re-écouter. Voir et revoir.

Un regal d'audace.

Merci au pêcheur.

Ca aide à de-stresser.

Conflit ethnique en Belgique


Ca fait plus de 6 mois que la Belgique n'a plus de gouvernement. 6 mois que les tribus flamandes et Wallones peinent à se mettre d'accord sur ce que doit être le vivre ensemble.

La situation y est des plus tendue. Il importe de faire le necessaire avant que ces peuples habitués à se chamailler n'en viennent à découdre.

L'Europe semble impuissante face à ce qui se déroule actuellement à Bruxelles. On dirait que ses dirigeants s'essaient à cacher au monde et particulièrement aux Africains d'avoir à se rendre compte par eux-mêmes que les malheurs et misères de l'Afrique trouvent leurs justes racines dans les traditions profondes de ceux là qui ont un jour décidé de faire de leur continent leur propriété privée.

Le troisième millénaire redisons-le sera tiers-mondiste. L'Afrique semble retrouver du calme, du genre qui prépare et précède les grands chambardements.L'Afrique se doit d'être utile au Monde. Les Africains doivent aller au secours de la Belgique en difficulté avant que le pire n'arrive. On ne doit pour rien au monde laisser ces deux tribus Belges s'entretuer.

Une piste de solution...

Les protagonistes du conflit Ivoirien ayant réussi à mettre de côté leurs divergences là où la stupide communauté internationale s'est évertuée à maintenir une situation de bélligérance pour des desseins obscurs, l'exemple Ivoirien devant faire tâche d'huile et jurisprudence pour ce qui est de la résolution des conflits, je propose, préconise et prie le président et grand sage Laurent GBAGBO d'accepter de jouer aux médiateurs dans ce conflit ethnique entre Belges qui risque à court terme de mener au démembrement de ce petit pays Européen.

Puissiez-vous faire passer le message !

mercredi 24 octobre 2007

FMI qui pleure, Chavez qui rit

Le FMI a des difficultés. Le plus drôle c'est que ça soit dû au fait que les pays du Sud se portent de plus en plus mieux.

Je dirai tant mieux pour le Sud (plusieurs milliards d'invidus) et tant pis pour cette poignée de financiers qui ont pendant longtemps fait croire aux gros naïfs que leurs seules intentions c'était d'oeuvrer pour le bonheur des populations du Sud.

50 ans et plus qu'ils sont là, rien à mettre à leur actif, si ça n'est une accélération de la paupérisation de ceux qui se sont donnés à lui.

Le FMi se porte mal, nous devrions nous en rejouir.

Le SUD se porte mieux, voilà qui est rejouissant.

Chavez et les autres ont lancé la Banque du SUD. Elle est condamnée à réussir, parceque pensée, initiée, pilotée et gérée par ceux là qui ne donnent nullement à douter de leurs passions pour les leurs.

La faillite annoncée du FMI est la preuve que ces organismes dits de financement (CFD, Coface, Fonds de développement bidon, Banque Mouton...) sont de la poudre aux yeux. Ils concourent aux mêmes objectifs : donner bonne conscience aux citoyens du Nord sous le couvert d'un pillage organisé des Etats du SUD.

L'avenir du Sud se fera avec et grâce au Sud.

Dieu merci, ils abondent de capitaux et sont pour la plupart fort généreux. Reste à ficeler des projets.

Arrêtons une fois pour toute de penser que ces fonds d'aide et de coopération bidon sont là pour nous aider, au contraire.

Arrêtons de penser qu'il n'y a de ressources que celles qui viennent du Nord.

L'argent est au Sud. Les bras sont au Sud. Les idées sont universelles. A l'exemple de Chavez, retroussons nos manches pour changer nos vies et changer le monde.

Le 3è millénaire est à nous.

Merci Chavez, et à d'autres... Thabo Mbeki, Laurent Gbagbo, Alpha Oumar Konaré... La liste est appelée dans les jours à venir à s'allonger.

mercredi 17 octobre 2007

Drôle de coïncidence

Ca fait dit-on plus de 150 ans que l'UIMM ce syndicat puissant affilié au MEDEF tient un solide trésor de guerre évalué à plusieurs centaines de millions d'euros.

Beaucoup sont au courant de son existence, ceux qui y contribuent en premier et ils sont nombreux.

Nombreux sont ceux qui savent à quoi sert ce trésor de guerre. Nombreux sont les patrons, leaders politique de droite et doutons-en de gauche qui en ont bénéficié à profusion.

Ce subit trésor de guerre n'échappe donc à personne. Ca n'est un secret pour ceux qui connaissent le monde patronal. Il en existe certainement d'autres.

Qu'est-ce qui explique que cette subite agitation, cette supputation d'escroquerie, savamment entretenue par les médias à l'endroit du président de l'UIMM soit par par magie et en l'absence de preuves parceque non élucidées par une décision de justice re-orientée autour d'un douteux financement d'organisations syndicales de travailleurs à 24heures d'une grève qu'on dit massive et exceptionnelle.

La France rappelons-le étant champion du monde des grèves intempestives.

La manipulation à bon dos. Grâce au net, la conscience citoyenne est démocratisée.

Beaucoup ont cerné la manoeuvre et le feront savoir par leur activisme débordant on peut se l'imaginer.

Cette histoire de fonds UIMM n'est que poudre aux yeux, simple manipulation politicienne. Qu'on se le dise.

Attention au boomerang !!!

vendredi 21 septembre 2007

Et si nous commencions par raconter nos vies...?

Nous sommes en Afrique de tradition orale. Le savoir se transmet de cette façon de génération en génération.

C'est sûr ça n'est pas la meilleure des approches. Ca peut expliquer pourquoi nous Africains accusons un certain retard. Nous le rattrapperons, c'est certain.

Et si nous commencions par produire des écrits. Le 3ème millénaire pour l'Afrique devra être aussi celui de l'abondance des textes écrits.

Mettons-nous y !

Pour ce qui me concerne, je compte très rapidement avec les miens engager avant la fin 2007 un jeune écrivain (étudiant en lettres de l'université de Yaoundé par exemple) qui aura pour mission de consigner sur du papier l'histoire et la généalogie des miens. Ca n'est qu'un premier pas.

Imaginons que beaucoup de nous expatriés faisions de même. Nous en avons les moyens, un étudiant en Afrique ça ne coûte pas cher. Pourquoi ne pas y aller ?

L'Afrique, les générations à venir sauront apprécier.

Nul besoin d'être un de ces foireux "experts" FMI et Banque Mondiale pour être convaincus de ce que la multiplication de ces initiatives est de celle dont on est loin d'imaginer la totalité de leur impact bénéfique sur le tissus social, économique et humain.

C'est par une aggrégation de petites vertus que notre continent s'en sortira. Telle est mon intime conviction.

Place aux actes.

jeudi 20 septembre 2007

Coup de gueule au Point

Une lettre de résiliation de mon abonnement au point suite à un dossier consacré aux violences urbaines en France.

Moralité : Lorsque l'on est pas content, on le fait savoir, de préférence par écrit.


Le Point®
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60732 Ste Geneviève Cedex


Paris, le 17 septembre 2007


Madame, Monsieur,

Votre dossier consacré aux violences urbaines intitulé « Tabou sur la guerre des blacks » paru dans la livraison N° 1826 du jeudi 13 septembre 2007 de votre journal, m’a profondément et adroitement offensé par cette lecture ethnique, circonscrite, simpliste, biaisée, caricaturale, outrancière, raciste, indécente et provocante que vous faîtes des problèmes de société et de mieux vivre ensemble qui se posent à la France.

Il m’est insupportable après lecture des stupidités des pages 72-73-74 de votre dernière production d’être de vos abonnés. Aussi je vous saurai gré de bien vouloir prendre acte de ma volonté de mettre de toute urgence un terme définitif à mon abonnement à votre publication ainsi qu’à ses produits dérivés.

Vous souhaitant bonne réception et bonne intelligence dans cette voie qui ne peut que mettre à mal durablement la cohésion nationale parce qu’occultant insidieusement les causes réelles, centenaires, profondes, hypocrites, racistes et multiformes du mal être des minorités dites visibles, je vous prie de croire à l’assurance de ma considération distinguée.


(s) Ben Tientcheu

vendredi 17 août 2007

Let's GO

Le stress que ça procure d'être accessible au monde entier.
Premiers pas sur le net. Faisons-le sans complexe. Les débuts n'ont pas vocation à être simples. Rendez-vous dans 2 ans. Alors, osons !!!

Vive le monde, notre paradis !