mercredi 31 décembre 2008

Le cas Julien Dray

Julien Dray, député français, homme de poigne, de gueule, papa fouettard et donneur de leçons de gauche, un brin réactionnaire, soupçonné par beaucoup d'avoir une saine répulsion des jeunes de banlieues, par extension à ce que ces jeunes représentent, Julien Dray pour ceux qui savent cerner des profils, n'avaient pas vocation à prospérer dans des structures où l'on se met au service du plus grand nombre.

Cet homme d'appareil, confiant de ce que on n'a plus besoin d'être exceptionnel pour prétendre aux hautes responsabilités et que seuls comptent l'audace, la famille, les copains, le clan et les réseaux, n'a rien trouvé à se reprocher lorsqu'il lui est venue l'idée osée de présider aux destinées du premier parti d'opposition français.

Il est question ces derniers jours de l’exposition, de faits, actes et manoeuvres dont il est passé maître et qui lui auront permis de mener grand train pour quelqu'un qui n'a de revenus que ceux que lui confère son statut d'élu.

Qu'on arrête de nous bassiner que si les minorités ne sont pas représentées à haut niveau au sein des appareils c'est parce qu'elles ne sont ni dignes de confiance, ni à la hauteur.

Des hommes politiques qu'on se le dise ne sont pas des sains. On devrait cesser de se complexer et les autres avec sur la supposée exceptionnelle difficulté et délicatesse à "exercer" le métier d'élu.

Cette affaire Dray, met en outre en lumière, les dessous de carte, les jeux de l'ombre coupables qu'entretiennent en leur sein des associations droit-de-l'hommiste qui sous le paravent de causes justes participent d'un maillage, d'un embrigadement intelligent des bonnes volontés et passions citoyennes pour des objectifs subtils dont on est loin de cerner tous les enjeux.

Des politiques comme Julien Dray et plus loin Blagovitch qui font primer l'intérêt individuel, particulier à l'émancipation collective, sont légion. Ca n'est pas étonnant, ça est à l'image de la société de non-droit, de non valeur que nous construisons. Aux citoyens de sortir de leur profonde hypnose, de leur incrédulité voire stupidité entretenue pour définitivement s’ouvrir au bon sens, douter, comprendre, cerner et... agir.

mardi 30 décembre 2008

Mention bien à John Kufuor

ça fait partie des évènements qu’on entendra peu dans la presse occidentale. Celle-ci comme chacun le sait a horreur des faits d’actualités qui ne collent pas avec l’image de brutes, de sauvages qu’elle se tue avec un certain succès de donner de l’Afrique.

C’est par « hasard » j’ai découvert que des élections présidentielles avaient cours au Ghana. Que le sortant John Kufuor au terme de deux mandats et comme l’y contraint la constitution, n’a pas choisi d’engager l’épreuve de résistance, il a dignement opté, sans bruit, ni trompette, ni vacherie de passer la main en veillant que ceci se fît au mieux.

Par cet acte fort, empreint de sobriété, Monsieur Kufuor a traduit dans l’action ce que l’humain africain a d’ancrer en lui et qui se devrait de s’exprimer si n’eut été l’incroyable propension qu’ont certains à conspirer, maintenir sous l’éteignoir cette force intrinsèque qu’ils redoutent on se sait trop pourquoi.

Merci, monsieur Kufuor pour cet acte d’honneur rare qui vous honore. Ca n’est jamais facile de délibérément accepter d’abandonner l’ivresse du pouvoir parce que deux lignes d’un livre de droit (pompeusement appelé constitution) écrit par des humains « moins inspirés » le disposent. Et ce y compris dans ce que l’on présente comme de vielles démocraties.

Les temps changent, l’Afrique aussi qui plus que tout autre continent a une grande marge d’actions et de manœuvre qui ne saurait souffrir trop longtemps de ne pouvoir s’étaler.

L’exemple Kufuor fait partie des très bons premiers pas. Il en appelle d’autres.

lundi 29 décembre 2008

Israél-Palestine : L’insoutenable barbarie

Près de 500 hommes, femmes, enfants déchiquetés par la puissance de feu de l’armée israélienne en « représailles » à des jets de pétards en territoire hébreu, voilà qui surpasse mon entendement de citoyen ordinaire, n’ayant de sympathie ni de haine justifiée envers l’une ou l’autre des parties en conflit.

Dans ces histoires simples que l’on présente à dessein compliquées pour justifier l’inacceptable, il est de bon ton que l’on revienne sur terre, que l’on se laisse re-imprégner par le b-a-ba du bon sens, de la raison pour se rendre compte que la folie meurtrière qui a cours dans les esprits de ceux qui orchestrent ces crimes, qui les amène à avoir peu de considération pour les morts, à hiérarchiser les souffrances, les vies, cette folie meurtrière est du même ressort que celle qui nous a offert la bulle financière spéculative dans laquelle est empêtré notre planète et nous conduit aujourd'hui si près du précipice.

Marquons un temps d’arrêt pour observer la sagesse « hindoue » à l’épreuve, qui, face à cette agression terroriste gratuite qu’elle a subie (plus de 200 morts) en est encore à se questionner et à explorer dans le calme et la méditation des moyens d’être juste dans la réponse à donner à cet acte terroriste odieux inspiré des fondamentalistes musulmans basés au Pakistan.

C’eût été produit en Israél, qu’on imagine sans peine, les faucons va-t-en-guerre de l'Etat hébreu largués par dizaine sous le manteau de représailles des bombes nucléaires dans le sud Pakistanais. Question de s’assurer que la riposte aille bien au delà de ce qui est humainement acceptable, intellectuellement concevable.


C’est un principe humain, compris, validé et accepté comme tel : la sanction se doit d’être à la hauteur de l’infraction, du crime. Il est bon et sain que les coupables paient. Il est inacceptable que de civils innocents par milliers soient châtiés, martyrisés, détruits pour des crimes dont ils n’ont pas connaissance.

Ce principe de base de toute justice se doit d’être rappelé à ces brutes qui ont orchestré ce massacre à grande échelle contre une population faible, désarmée, sans défense. Ca est incompréhensible, ça nourrit une somme de choses qui inévitablement se retourneront contre ces petits voyous qui croient bien faire en détruisant des vies de plus faibles. Ca n’est pas sain.

Face à cette disproportionnalité ahurissante, révoltante à souhait, je ne pouvais retenir plus longtemps ma plume pour dire mon dégoût, ma juste détestation de ceux qui orchestrent ces tueries et de ceux là ici ou ailleurs qui s’essayent à justifier le massacre en série de civils innocents.

Petite note d’espoir tout de même, l’irruption de Barack Obama sur la scène comme président des USA. Je suis profondément persuadé que cet homme de bon sens saura après avoir dit stop au western financier, ramener qu’ils le veuillent ou pas à la raison ces bouchers israéliens qui se sont auto-exonérés du devoir d’expliquer, commenter, rendre compte des actes qu’ils commettent.

C’est comme ça, avec amateurisme, désinvolture, en se laissant griser par la tutelle et la puissance d’un instant, dans un contexte mouvant, que l’on se met à dos 99,99% de l’humanité sur une très longue période.

L’équipe Bush s’en va, une autre arrive, le droit, le bon sens, la raison, l’humain triompheront.

Il était temps.

Que de bonnes nouvelles SVP !!!

Vivre loin de chez soi, dans des espaces financièrement avantageux a de quoi au fil des jours, des années et de l’actualité (trop souvent désagréable) du pays, donner à incruster dans notre subconscient une résistance à faire le chemin retour, à souhaiter de tout cœur retourner d’où nous sommes partis.

Pendant qu’on y pense : Et si cette unanimité des médias à ne présenter l’Afrique que sous un prisme déformé était sciemment voulu et destiné à ôter de nous toute attirance pour la mère patrie, à nous détourner de toute tentative consciente ou non de sublimer d’où nous venons ? Ça devrait donner à réfléchir.

Nos cousins, cousines, oncles, tantes, grands parents ont souvent la bonne manie (je ne les blâme pas) de noircir le décor du vécu quotidien, question que nous délions plus nos bourses.

Cette profusion de mauvaises nouvelles par différents canaux ont - que nous le voulions ou pas - une incidence sur nos bonnes dispositions, notre enthousiasme à vouloir retourner vivre et nous investir pour l’Afrique.

Pour avoir eu à ressentir un léger fléchissement de ma vocation suite à ce bombardement subtil de nouvelles désagréables; et pour pas qu’à l’avenir je ne perde le contrôle psychologique de la situation, j’ai choisi et exiger de n’évoquer avec mes frères d’Afrique que ce qu’il s’y fait de bien : blagues du quartier, ceux qui font bouger les choses, nouveaux pas de danse, restau à la mode, ces petites surprises qui plaisent aux petites.

Ça sera ma façon à moi de ne pas me laisser endoctriner par cette subtile propagande qui nous amène à nous surprendre nous demander comment ils font pour s'en sortir, pour supporter d'endurer une seconde de vie dans ces coins où tout est décrit comme apocalyptique.

Rendons grâce à toutes ces personnes en Afrique qui font de grandes choses avec peu. Elles feraient de miracles si des conditions minimales étaient réunies. C’est là tout notre challenge, le sens premier de notre existence.

L’Afrique c’est d’abord nous. Nous pouvons, devons faire plus pour accentuer le mieux être dans ce merveilleux continent qui ne connaît pas ce qu’est ce vilain hiver glacial : un temps parfaitement ingrat en tout point.

Ecologie de l’homme ? Benoît XVI n’a pas peur des mots

L’auto censure s’est subrepticement installée aux commandes de nos mécanismes de
réflexion et de communication. L’auto censure est en nous, et guide nos pas, faits et gestes.

Qui n’a jamais eu à réprimer l’envie d’affirmer sa non adhésion à la vérité de masse, de peur de susciter remous, moquerie, de paraître ringard sur des sujets tels la religion, l’homosexualité, le racisme, le communautarisme, l’euthanasie, la peine de mort, l’avortement, les bonnes mœurs.

Dans ce monde où pour être il faut rentrer dans les normes, faire comme les autres, où l’uniformisation des pratiques, des idées, de la réflexion, de l’action, des comportements est à l’honneur, dans ce monde où pour exister, il faut être en accord avec cette « majorité critique » que l’on héberge dans son subconscient, la sortie de Benoît XVI que je partage bien entendu n’en déplaise à ceux qui ne sont pas du même avis (c’est un éphemisme) apparaît bizarrement comme un acte osé de courage, là où il devrait s’agir de production et de confrontations des thèses : La doctrine de la confusion des genres et des sexes étant passée par là et ayant fait son effet.

La théorie du genre humain est celle à la mode. On ne sait par où elle a commencé, il se trouve que par un bien curieux gavage de cerveau, beaucoup l’ont accepté et ingurgité sans se poser de questions juste pour faire comme tout le monde. Si ceux qui passent à la télé, radio, et à la presse en parlent c’est que c’est ça la vérité. Plus d’interrogations métaphysiques propres à avoir, on n’a qu’à adhérer à la connaissance commune. Madoff a eu à user de cette technique dans ses affaires foireuses, et ça marche : 50 milliards évaporés pour s’être refusé au questionnement de bon sens.

J’aimerais bien qu’on m’explique ce qui amènerait un homme à considérer que c’est faire œuvre utile de s’unir pour la vie avec un autre du même sexe. J’ai beau retourné la question, mon esprit dans tous les sens j’y comprends rien. Comme je ne comprends pas toujours ce qui peut bien amener un père de famille normalement constitué, exemplaire au boulot et à la maison, irréprochable avec le fisc à jeter son dévolu sur des gamins de 5-7 ans. L’humain n’est hélas pas parfait. Dis comme ça on comprendrait et ferait le necessaire.

L’équilibre de la planète est un tout. Nos bonnes actions d’aujourd’hui préparent de belles œuvres pour demain. Le présent prépare l’avenir. La culture de l’égoïsme sanctuarisé, de l’individualisme accentué ont fait perdre de vue que nous formions un tout qu’il fallait garder en cohérence.

L’homme n’est pas une créature infaillible. Elle a en elle les germes de sa propre destruction. La contre offensive doctrinale de Benoît XVI tombe au bon moment. Elle crée une faille dans l’étau de la pensée unique, et couplée à cette autre dans la doctrine économique libérale dominante, laisse présager des lendemains assez animés.

On ne vit pas pour plaire au superficiel. Trop de théories cathodiques ont eu à prospérer, il est bien temps que nous nous réapproprions nos propres facultés de jugement, à apprenions à dire ce que nous pensons quitte à devoir decevoir plus d’un.

On est soi ou on ne l’est pas.

Guinée : Abdoulaye Wade, profession, tête brûlée

Les jours à venir nous permettront de voir plus clair dans ce qui se passe en Guinée suite au décès du très patriote Lansana Conté et la mise sous orbite d’un groupe de putchistes forcément instrumentalisés.

Il n’est question dans les médias que de la normalité du coup de force en cours, on oublie sciemment de remettre les choses dans leur contexte, de dire qu’avec le décès de Conté, ne devait aucunement lui succéder un vide constitutionnel.

Par automaticité, cette irruption non souhaitée d’un groupe de sous-officiers malabars se devait d’être condamné et contenu.

La passivité de la communauté internationale à user de menaces de rétorsion énergique suffit à conclure que ce qui se passe en Guinée rentre dans les scénarii préconçus.

Ça est un droit pour ceux qui ont des visées sur l’Afrique de concocter des plans, de se donner des moyens pour qu’ils aboutissent. Il appartient à ceux qui auront à les subir (nous africains) de faire en sorte que ces voyous réfléchissent par plusieurs avant de s’inviter dans ce qui n’est pas de leur ressort.

Abdoulaye Wade est présenté par ceux qui le pratiquent comme un individu à l’ego surdimensionné. Théoricien illuminé de l’irréalisable, adepte de formules accroche-médias, amateur de la politique spectacle et du vent, le vieux président sénégalais semble s’être donné pour mission de faire l’exacte contraire de ce que le bon sens commande.

Wade aime donner de la voix souvent à contre-temps et à contre-sens avec pour objectif dévoilé de ramener au point de départ, à la table des préalables vains des initiatives avancées prêtes à être déroulées. Ça fut le cas du NEPAD, de la question de la traite négrière, du règlement de la crise ivoirienne.

En cautionnant le coup d’Etat, Wade a probablement souhaité attirer les projecteurs sur sa personne en ces veilles de fête, quitte à rompre avec les usages, les amabilités diplomatiques, l’intérêt supérieur de la jeune démocratie Guinéenne.

Il y’a bien des "Une" qui valent plus que des millions de destins brisés de pauvres gueux africains. Ceux-ci n’ayant qu’à se plaindre au bon Dieu qui les a fait : La belle et grande épopée de l’un des plus brillants esprits des temps modernes, notre cher agrégé Wade, grand bâtisseur devant l’éternel n’en étant qu’à ses débuts.

Longue vie monsieur le Président.

dimanche 21 décembre 2008

Affaire Madoff: L’irrationnel en spectacle

C’est comme si on avait perdu nos repères avec cette affaire Bernard Madoff.

Ca est si invraisemblable qu’on se demande si nos gouvernants ont conscience de ce que ce genre de provocations inouïes préfigurent d’éruptions citoyennes dont on ne peut postuler de la forme, de l’intensité, des modalités.

A moins que figés dans un système qui a su les contenir et annihiler ce qui a par le passé nourrit la révolte des peuples, les populations occidentales ne subissent de façon circonscrite, disciplinée, cette insolente démonstration de puissance malsaine qu’on leur inflige au quotidien.

Les chiffres de la fraude Madoff sont si exceptionnels, énormes que l’on se demande si ceux qui les débitent ont conscience de l’infiniment grand que cela recèle.

50 milliards de dollars (de quoi faire vivre le Tchad pendant un millénaire) grugés par un financier voyou libre de ses mouvements, est bien le signe d’une rupture d’échelle et d’appréciation, de ce que un fossé se creuse entre les citoyens et les « contorsionnistes » de la finance. Qu’aux uns il apparaît clair que tout leur est permis quel qu’en soient les moyens, et aux autres il leur est demandé d’être respectueux des lois, de ne manquer à aucune de leur obligation envers la collectivité faute à devoir payer de sa liberté, de sa dignité : le fisc, les flics et les juges veillant au grain.

Le pire dit-on en terme de répercussion économique de la crise financière est annoncé pour 2009. Nul ne sait de quoi demain sera fait. Il est à espérer que les citoyens sauront faire entendre leurs voix dans ce monde devenu fou et appelé à être remodelé dans un proche avenir. Question de survie.

Sommes-nous encore dignes d’être des humains ? Trop de choses nous échappent, trop de constructions se font sans nous. C’est quoi Etre aujourd’hui dans ce monde qui bascule d’échelle et rentre dans un cycle où prédominera si on n’y prend garde l’emprise spéculative sur des biens de première nécessité ?

Obama président des USA est le mince espoir qu’il y’a lieu à espérer d’une grande mutation de cette pieuvre qui a pris possession de nos existences et était sur le point de nous mener la terre, eux et nous à une perte certaine.

mardi 2 décembre 2008

Un far west nommé RDC

Il se doit d’être clair pour tous que l’ONU en RDC n’y est pas pour le bien des congolais.

Le précédent ivoirien, avec la fameuse zone de confiance devrait achever de convaincre qu’il faille être stupide pour penser que les desseins de l’ONU en Afrique font corps avec les rêves des populations.

L’ONU en RDC fait dans la figuration. Elle ne sert absolument à rien, si ça n’est offrir du safari à sa cohorte de fonctionnaires branleurs et son patchwork de soldats manchots.

1 milliard de dollars annuel pour qu’une bande d’excités sans galons sèment la zizanie à l’Est de la RDC, c’est la preuve par mille de leur inefficacité, de leur inutilité.

S’ils (ONU) y sont toujours, c’est qu’ils doivent poursuivre une mission obscure qui n’a rien à voir avec celle officielle (protection des populations civiles) qui leur sert de paravent, d’outil de com.

L’ONU est en RDC pour que rien ne s’y arrange, pour que le minimum sécuritaire y règne afin que de juteux contrats dans un climat de mi-guerre mi paix convenu soient conclus à vil prix au profit de multinationales de la terreur qui approvisionneraient le marché international à prix fort des matières rares acquises à monnaie de singe.

J’ai dû devoir revoir mes premiers sentiments sur la crise en RDC au vu du brou-ha-ha médiatique qui est fait dans la presse occidentale sur ce rachitique "general-rebelle-providentiel" Laurent Kunda qu’on s’essaye de nous vendre comme le correcteur des torts qu’il manquait à la RDC.

Pour ceux qui savent lire entre les lignes, qui ont conscience du peu de cas qui est fait du bien-être des populations africaines par ces médias receveurs de directives, cette façon de présenter les faits est le signe que les choses se compliquent pour « eux » au niveau de ceux qui tiennent le pouvoir en RDC, c’est le signe que le pouvoir congolais n’est plus en phase avec la machinerie onusienne et l’armada des sous-marins mafieux décidés à désosser cadeau ce grand pays aux énormes richesses.

Parce qu’on lui fait une pub facile et gratuite, par automaticité critique, il m’est évident qu’il y’a anguille sous roche. Les causes défendues par ce général rebelle ne doivent pas être ceux qu’on nous vend. Il semble apparaître évident qu’il soit instrumentalisé par les metteurs en scène du jeu de massacre onusien en RDC pour obtenir par la nuisance, le chaos, ce dont il ne leur est plus facile d’acquérir via les autorités établies dont on dénonce au passage le « nationalisme » : le fait pour elles de commencer à se préoccuper du bien-être des populations.

L’ONU et ses multinationales on le savait déjà, n’aiment pas ceux des dirigeants qui ont à cœur de servir en premier les intérêts de leurs concitoyens. Reste à savoir ce qu’a pu faire le fils Kabila qui soit de nature à aller dans le sens contraire des desiderata de la bande mafieuse qui s’y est auto installée.

Question d'être juste dans la compréhension du théâtre congolais, j’entends scruter le net pour disposer de l’info du terrain de part et d’autre (rébellion, pouvoir, blogs, société civile) pour me construire une opinion par les faits et témoignages de la réalité de ce qui se joue en RDC.

Ca est une démarche que l’on se doit de s’imposer systématiquement. On l’oublie trop souvent hélas, préférant la consommation fast-food (afp, reuters…) à celle du terrain. C’est cette approche de bon sens qui a fait que je ne sois de la masse de ceux qui n’ont eu de connaissance de la crise ivoirienne que ce que la propagande officielle internationale a bien voulu leur servir.

Le malheur du Congo c’est aussi celui de l’Afrique, beaucoup dans les cercles de nuisance en occident l’ont compris. Il est essentiel que nous accédions aux enjeux de ce qui s’y passe et laissions mûrir la réflexion pour qu’idéalement prenne forme une foultitude d’initiatives de terrain, fussent-elles imparfaites.