samedi 26 septembre 2009

A qui doit profiter la taxe carbone ?

Paris le 26 septembre 2009

A qui doit profiter la taxe carbone ? Bien entendu à ceux qui polluent le moins, c'est à dire les pauvres paysans, agriculteurs et citoyens d'Afrique.

Leur taux de nuisance écologique est quasi nul. S'ils contribuaient à la dégradation de l'environnement autant que leurs camarades de contrées plus développées notre planète n'y survivrait pas.

Il est de bon sens que ceux là qui ne sont absolument pour rien dans le désordre écologique devraient être les premiers à bénéficier de la contribution qu'auraient à verser ceux qui polluent le plus. C'est le juste principe du bonus-malus. Sauf que dans la pratique ça n'est malheureusement pas le cas.

Qui pour élever la voix et plaider la cause de ces innocents qui doivent aujourd'hui se restreindre et payer pour ce dont ni eux, ni leurs parents, ni leurs arrières n'en sont responsables.

Que faire pour qu'on les entende et ne passe pas sous silence l'exigence de reconnaissance qui leur est due.

La question est posée. Elle mérite d'être relayée.

mercredi 23 septembre 2009

Carte blanche à OBAMA

Paris le 23/09/2009

Soyons clairs, qu'on se le dise : je suis de ceux qui, fort des premiers pas excellentissimes du président US Barack Obama auront choisi de lui concéder le droit à la faute, à l'erreur. Je me suis en outre imposé l'obligation quoi qu'il advienne, quoi qu'il fasse d'être de ses alliés, d'être du côté de ceux qui auront vu en lui autre chose qu'un banal homme politique, habile calculateur propulsé à la tête de l'exécutif comme peuvent l'être la très grande majorité des hommes politiques et chefs d'État d'ici et d'ailleurs.

Ayant cerné le quasi-divin esprit, bourré de bonté, de bon sens, de lucidité, de simplicité, d'intelligence qui habite ce grand homme que la providence nous a offert, je n'ai pas eu d'autres choix que de prendre conscience de la hauteur de l'homme, de faire acte d'allégeance à autant d'atouts réunis en un seul homme, et me ranger du côté de ses plus fervents supporteurs, d'autres préfèreront disciples, ce qui pour moi serait un compliment.

Le Christ (pour ceux qui l'ont connu) a été combattu, il n'y a pas de raison que Obama échappe à cette logique implacable qui voudrait que les forces du mal se liguent pour pas que le bien ne prenne possession des cœurs et des actions des humains.

Obama aura à faire face à ces cupides et cyniques va-t-en-guerre qui fort de leur pouvoir de nuisance et de leur emprise sur les instruments de propagande et de communication s'essayeront à semer le doute là où il n'y en pas, à faire passer le bien pour le mal et ce pour pas que l'opinion retienne de cet homme ce qu'il a d'essentiel et de hautement distinctif.

La question n'est plus de savoir si on est pour ou contre Obama, mais de se dire : que dois-je faire dans mon petit coin pour que son message porte autour de moi voire un peu au délà ?

Pendant j'y pense, pourquoi ne pourrais-je pas imprimer quelques tee-shirts avec des motifs bien choisis et consacrer un ou deux de mes week-end à les distribuer Gratis au marché (Chateau d'eau, Chateau rouge...) par exemple.

Alors ???

lundi 14 septembre 2009

Changer l'homme africain

Paris, 14/09/2009

Un adage dit on a les dirigeants que l’on mérite. Ça n'est pas totalement faux.

Il importe que chacun pris individuellement se demande ce qu’il fait pour son pays pour son continent afin que l'idéal dont il rêve y prenne pied.

Il est urgent que nous donnions corps à ce qui nous anime, que nous soyons acteurs engagés de notre avenir commun. Que nous cessions de penser que la finalité de nos actes, de nos ambitions se résume à offrir un meilleur avenir à notre embryon familial, peu importe l'état de délabrement de la société dans laquelle nous évoluons. C'est parce que nous procédons de cette approche que notre système produit d'hommes cyniques prêts à se liguer avec l'autre pour brader terres, ressources, offrir paupérisation, misère, économie de subsistance et de mort à ses semblables, ses frères de religion, de culture, de sang et de race.

Pour changer l'Afrique il faudrait que dès maintenant nous changions de perspective, que nous soyons acteurs désintéressés, que nous marquions les esprits, les coeurs par ce que nous ferons ; que nous nous sentions solidaires des souffrances des nôtres, que nous réalisions et prêchions par l'exemple, que nous nous comportions comme des "évangélistes", des adeptes zélés de ce que nous aurons érigé en « nouvelle religion » : la renaissance africaine.

C'est parce que nous changerons de perspective que l'Afrique changera. Il faut du monde pour impulser le mouvement. Nous affirmions vouloir du bien pour notre continent ? et bien l'occasion nous est offerte de le matérialiser chacun à sa manière.

400 ans de perte de repères ne se répare pas en un jour. Il nous faudra de l’abnégation, de l'engagement, d'un sens du sacrifice affirmé, pour qu'une nouvelle génération patriotique, dévouée, humaniste, engagée émerge.

A nous de préparer le terrain. De commencer aujourd’hui en ayant conscience que les fruits ne porteront qu'au bout de 5-15-25-50-100-150 ans. Si rien n'est fait dès maintenant, le fossé ira encore plus grandissant et nos enfants, petits enfants auront à faire face non seulement à la part de labeur qui leur revient de droit, mais pire, au lourd fardeau que par inconscience, insouciance, désinvolture, égoïsme, stupidité nous leur aurions refiler.

Il faut que nous arrêtions avec ce cycle de l'irresponsabilité qui consiste à jouir maintenant, refuser de faire notre part de sacrifice, et laisser en héritage aux générations a venir un poids si lourd qu'ils n'auront d'autres choix que de baisser les bras et assister impuissants au « doux » processus d'extinction de la race noire pour incompétence génétique.

Il est de la responsabilité des élites, donc nous, d'amorcer le reflux, de prendre part à l'œuvre salutaire de mobilisation des énergies, de conscientisation, d'éducation dont a besoin notre continent.

Il va falloir que nous apprenions à réfléchir, agir au-delà de l’instant présent, que nous acceptions, intégrions le fait que nous pourrions initier des œuvres qui ne trouveront leur aboutissement que deux ou trois générations plus tard, que nous préparions dès maintenant les fondations (fut-elles minimalistes), que nous fixions les cadres dans tous les domaines (art, philosophie, sciences, mathématiques, histoire, littérature, urbanisme, éducation…) en poussant aussi loin que possible nos horizons temporels, convaincus que le temps est un allié pour peu qu’on en prenne conscience et que l’on fasse montre d’esprit de transcendance.

Nos enfants, petits fils, arrières petits fils, arrières arrières petits fils nous en seront reconnaissants d’avoir inversé la tendance. Nous n’aurions fait que notre boulot. Nous n’y sommes pas encore hélas. Rien n’est perdu. Le débat est ouvert. Place au zèle, à l’action. Tous sommes concernés.

jeudi 10 septembre 2009

Réflexion sur le bien et le mal

Paris, 09/09/2009

J'ai choisit de prendre du recul par rapport au vécu de l'actualité. Ça ne fut pas facile à endosser, ça m’aura permis de grandir dans la compréhension du monde, des faits et des hommes.

Je viens d'Afrique, un continent martyre, martyrisé où on a l'impression que les forces du mal coalisés s'y sont donnés rendez-vous pour infliger « une de ces leçons » aux pauvres bougres qui y vivent.

Ça fait plus de 400 ans que ça dure. Grâce au net, à la démocratisation de l'accès au savoir, on en sait beaucoup sur qui fait quoi, comment et pourquoi. On connaît mieux leurs techniques, leurs relais, on arrive à anticiper sur ce qu'ils feront, sur ce qu'en diront les médias, la communauté internationale, et sur ce que sera la vie après que le forfait fût commis.

Y’en a qui ont une si bonne maîtrise de l’humain, qu’ils ont compris que ce qui compte c’est pas la sophistication que l’on met dans ce que l’on fait, c’est juste de faire ce dont on a envie et se donner les moyens de faire face à ce qu’il adviendra. L’essentiel étant d’être celui ou de ceux qui mènent la danse quoi qu’il en coûte. Le temps, l’oubli, la lassitude et le pardon se chargeant de gommer nos pires crimes et méfaits.

Après avoir longtemps via cette tribune hurlé aux loups, dévoilé ces plans machiavéliques en espérant qu'ils n'auront pas le courage morbide de mettre en exécution ce dont on aura anticipé, il se trouve que non, que ces gens opèrent comme si vous n'existiez pas, sûrs de leurs faits, de leurs pouvoirs, insensibles aux jérémiades de gros naïfs inoffensifs qui auront choisi pour arme de combat la dénonciation virtuelle, solitaire.

Après avoir observé, enduré, halluciné face à la récurrence de la manifestation la plus brutale de la cruauté humaine en terre d’Afrique, j'en suis arrivé à la simplissime conclusion que les faits nous dénonçons sont la conséquence de l'esprit du mal qui aura trouvé en beaucoup d'humains, qu’ils soient noirs, métis, jaunes, oranges, grands, gras, petits, chrétiens, musulmans, blancs, juifs, animistes… des terrains fertiles dans l'accomplissement d'actes odieux dont on a du mal à comprendre qu'un homme doté de raison puisse les commettre.

Des hommes de qualité on en trouve dans toutes les régions, tous les continents, toutes les races. La réciproque est hélas aussi vraie. Des méchants et cyniques, on les retrouve partout.

Les malheurs de l'Afrique ne sont pas à imputer aux occidentaux dans leur ensemble, ils sont dus au fait que de cyniques maîtres à penser, sans scrupules, européens pour la plupart et ayant des relais malfaisant au sein d’appareils d'État de leurs pays ont choisit l'Afrique pour champ de tir en s'adossant sur ceux d'entre nous qui auront cédé à la tentation du mal parce que formatés ou prédisposés à cet effet.

La conséquence pour l'Afrique est terrible. Le combat pour un mieux vivre en Afrique sera celui du bien contre le mal.

Il s'agit d'un vaste chantier qui heureusement vu sous cet angle s'annonce moins compliqué, plus ouvert que la vision frustratoire beaucoup - non sans arguments - ont eu de réduire le mal être africain à une conspiration occidentale, faisant ainsi le jeu des cyniques d’ici et de là bas.

Les temps changent. Changeons de perspective, les choses iront mieux.