jeudi 31 janvier 2008

Quand la pub devient agaçante

Il est loin ce temps où les publicistes se creusaient la tête pour trouver le juste mot, la belle image, le son qui tue qui accroche, qui fait que vous n'ayiez pour seule envie que de vous offrir ce dont vous vante et vous matraque "cette sacrément belle Pub".

Le temps a coulé, les temps ont changé, les monopoles se sont installés, la concurrence a foutu le camp, laissant libre cours à la pub de faire dans du militantisme.

Au vu de ce que nous consommons de publicité, on a l'impression que le produit à promouvoir n'est plus la préoccupation de ces fils de pub, qu'ils (les publicitaires)sont pour l'essentiel mûs par une même obsession : vehiculer, inscruter dans la mémoire collective l'idéologie de la rose, qui pourrait se résumer en la pré-imminence du feminin sur le masculin, au culte des pratiques, tendances et tentations homosexuelles.

La majorité silencieuse observe cette malice publiciste avec un brin d'amusement et une bose dose d'agacement.

Les positions de monopole étant solidement ancrées et assurées, la concurrence inexistante, le publicitaire s'imagine désormais tout permis. Il se croit possesseur d'un droit de stupidité sans conséquences, persuadé que le consommateur mécontent n'aura pour seul choix qu'acheter ce produit dont il n'a que dégoût pour sa pub, faute d'alternatifs.

On en est là, d'un côté des millions de gens frustrés parceque ayant l'impression d'être pris pour des petits cons du fait de l'absence de cette composante qui faisait d'un achat un acte d'adhésion; de l'autre côté, la confrérie des industriels qui associée à celle des faiseurs de pub se croient absoudre du devoir de plaire, se croient investis du devoir de vendre de la malice idéologique sans sommation et en toute impunité.

Chaque chose heureusement a une fin.

Ma conviction est que dans un proche avenir, des initiatives seront menées afin que l'équilibre des humeurs, des choix, des valeurs, des pensées soit restauré et clamé. Des gens se feront des sous parcequ'ils auront porté des projets commerciaux à succès pour dire non à cette folie de la suffisance qui semlble s'être emparée des fils de pub et ceux qui les rémunèrent.

A bon entendeur...

jeudi 24 janvier 2008

Côte d'Ivoire : La cérise qui masque le gateau

Petit retour sur un fait d'actualité dont on n'a pas assez parlé : Le budget de la Côte d'Ivoire.

Pour l'année 2008, il s'établit à 2129 milliards de FCFA, un record.

Les recettes internes s'établissent à 1743 millirads, soit 82% du budget, l'aide dite internationale attendue s'élève elle à 386 milliards de FCFA, soit 18% du budget.

La Côte d'Ivoire a par le passé démontré sous la houlette de son président et du très excellent Bohoun Bouabré son ministre des finances d'alors qu'elle pouvait et ce en pleine crise et sous embargo se passer de l'aide internationale sans faillir à ses missions régaliennes : Défense de la Nation, Paie des agents publics, dépenses d'infrastructure. Un exploit sans précédent dans l'histoire de l'humanité.

La fantastique communication déployée par ceux de la communauté internationale qui apporteront à compte goutte cette petite pécule fera que dans l'imaginaire de beaucoup, ça sera grâce à elle que des choses interressantes auront été initiées en Côte d'Ivoire : construction des écoles, des ponts, autoroutes et hopitaux, fournitures en medicaments; passant par pertes et oublis les 1743 milliards de FCFA de recettes internes qui constituent l'essentiel du budget et qui suffiraient à la réalisation des besoins fondamentaux de l'Etat Ivoirien.

Rajouté à cette propagande sur l'aide le fait que ceux qui la fournissent se croiront investis et revendiqueront avec hélas succès un droit de premption, d'affectation et de décision sur la totalité des ressources et des orientations économiques de la Côte d'Ivoire... on a eu idée de la caricature, de ce cheval de troie pour naïfs qu'est l'aide internationale et qui rappelle à bien des égards la parole réligieuse faisant corps avec le colonisateur.

La crise en Côte d'Ivoire nous aura appris bien des choses et pour beaucoup bouleversée nos destinées, nous convaincre qu'il était temps de se lever et agir pour notre continent. Nous y en sommes.

La cérise ne fait pas le gâteau, des fois on gagnerait à s'en passer.

lundi 21 janvier 2008

Offrons-nous des observatoires

L'homme est ainsi fait : avec le temps trop de choses s'oublient, s'éffacent. Le doute s'invite là où il y'a peu conviction et certitude prédominaient.

L'Homme est - on se devrait de le répéter - essentiellemnt imparfait. L'une de ses faiblesses (les politiques diront qualités) c'est de passer par pertes et profits par la magie du temps et de l'actualité, des actes, promesses, engagements, obligations qu'il lui a été donné de subir, d'observer, d'exercer, d'avoir à honorer.

Tous ceux qui font les évènements, orientent les vies et les destinées le savent bien : La mémoire humaine des faits est défaillante. Pourquoi donc se priver de miroiter l'impossible si grâce au temps personne ne nous en tiendra rigueur. Le temps ayant ce pouvoir de générer de faits nouveaux, d'installer l'incertitude, l'oubli sur ce dont nous pensions impossible à pardonner, difficile à oublier.

Il importe - même si l'oubli, le recul est necessaire dans certaines situations et à certaines conditions - d'avoir à disposer d'une base, d'un historique des faits autre que ceux que nous procure gracieusement notre très faillible mémoire.

Une manière peu coûteuse et simple de coller aux promesses, de scruter les faits et gestes de ceux qui font l'actualité, regentent les vies, fabriquent des scénarios pas toujours des plus joyeux, c'est de pouvoir consigner au jour le jour ces élements d'observations qui nous permettront de revisiter l'histoire, le passé avec rigueur et de solides pièces à conviction.

L'Africa Intellignce Group disions-nous, a pour vocation entre autres de scruter le monde et agir pour un mieux être en Afrique. Les postes d'observation communautaires des faits, actes, déclarations, promesses, propositions, annonces, écrits, publications, par leur multiplication et leur spécialisation constitueront l'un des nombreux pilliers de l'AIG.

L'action primant sur la parole et le spectacle, ça n'est pas trahir un secret que d'annoncer que l'un des tout premiers observatoires que compte lancer l'Africa Intelligence Group sera celui destiné à scanner le traitement de l'information relatif à l'Afrique et aux Africains au sein des médias occidentaux et certains de leurs dérivés basés en Afrique.

L'Observatoire Panafricain des Médias il ne m'est pas permis d'en douter contribuera de façon quasi-certaine à bousculer les rapports de force dans ce domaine stratégique qu'est l'orientation des destinées collectives au travers de la maîtrise et la corruption de l'information. Nous n'y en sommes pas encore, mais sommes quasi-certains que les choses sous peu de semaines ne se passeront plus comme avant parceque les citoyens auront par leur implication, leur mobilisation, constitué cette force necessaire qui suffit à faire barrage à des constructions que l'on pensait inébranlables, infaillibles.

Chacun dans son coin doit faire sien la nécessité de faire bouger les choses. C'est par des petites initiatives parfois désordonnées qu'on arrive à faire de grandes choses. Faut pas avoir peur d'oser, faut pas attendre d'avoir des millions d'Euros pour rêver l'impossible. L'argent ne fait pas les idées. Le 21è siècle sera aussi celui du partage des convictions, des initiatives.

Les observatoires, ça peut rapporter gros dans la compréhension des enjeux du monde, dans la lecture des faits et dans la construction des réponses adéquates aux problèmes qui sont ceux de ce grand, fabuleux et beau continent qu'est l'Afrique, mon Afrique, notre Afrique.

Aucune contribution ne sera de trop.

Faîtes passer le message.

mercredi 16 janvier 2008

Rendez-vous en 2012

Un premier ministre confiné au silence et à l'inaction, une ministre des finances amorphe, timorée, amateur de boutades cocasses à répétition(l'essence chère, et bien, faîtes du vélo), un télé-président aussi omni-présent qu'incompétent et non moins gaffeur, une ministre de la justice droite dans ses bottes de chez Dior, amatrice arriviste de luxe débridé, des ministres qui n'en ont pas l'air, croc-enjambistes confirmés, donnant l'impression d'apprendre le métier sur le tas... vu de l'extérieur le sacré casting qui tient lieu d'exécutif en France semble sorti de l'imaginaire d'un comédien Belge déluré : un incroyable et inattendu cocktail de maladresse saupoudré de soufre et d'indécence au plus haut niveau.

La France Sarkozy, c'est le summun de l'amateurisme et du ridicule au pouvoir. Plus aucun dirigeant ne semble devoir prendre au sérieux l'exécutif Français. Le safari Khadafi en étant un bel exemple.

La mystique qui entourait la fonction présidentielle - rendons grâce à l'apôtre de la rupture - a définitivement sauté.

Plus personne ne sera persuadée que diriger la France est quelque chose de compliqué. Si Sarkozy le fait, et à voir la façon les affaires de l'Etat sont malmenées, beaucoup à juste titre sont en droit de s'estimer pouvoir faire mille fois mieux. La présidence Sarkozy inspire des ambitions.

Parceque assuré de pouvoir apporter beaucoup plus et mieux à la France que le président actuel, je ne cache pas être tenté de postuler... à la présidence de la république en 2012. L'idée fait son chemin.

La rupture ça aura au moins servi à cela : se rendre compte qu'un secretaire d'Etat, un ministre ou un président c'est pas superman. Pour le cas d'espèce, ils sont pour la quasi-totalité nettement en dessous de la moyenne et par ricochet sources inespérées de vocations concurentielles.

Tout semble accessible, y compris l'Elysée. Pourquoi donc s'en empêcher ? Vivement la prochaine élection présidentielle.

En un mot comme en mille, finis les complexes.

samedi 12 janvier 2008

Qu'on se le dise

Dans un précédent Post je disais devoir initier l'Africa Intelligence Group, ce vaste mouvement de cogitation et d'initiatives pour l'Afrique.

La tendance chez beaucoup des nôtres ayant des projets et des idées à valoriser est de solliciter des subventions et aides auprès des bailleurs de fonds internationaux et autres ONG (FMI, BM, AFD, ACDI, GTZ, COOPE...).

Au jour d'aujourd'hui je n'ai encore fait la demande ni reçu le moindre centime de l'une ou l'autre de ces organisations et m'en rejouis.

Une chose est certaine si ces machins tenaient au bien de ceux qu'ils prétendent vouloir aider, ça se saurait et se verrait.

Pour ce qui me concerne, et parce que je ne suis pas dupe de l'inutilité de ces machines de propagande, je vous prends à temoin que pour rien au monde, je ne solliciterai de fonds d'aucunes de ces organisations et entends faire la démonstration que sans elles, sans leurs sous porte-malheur on a plus de chance de réussir dans ses initiatives qu'avec.

FMI, Banque Mondiale, Agence Française de Coopération, Unesco, Pnud, Fnuap, OMS, Reporters Sans frontières, Medecins du Monde, Ligue des Droits de l'Homme.... : Please, vos sous, pour ce qui me concerne, gardez-les pour vous, Non, Merci, j'en veux pas, j'en ai pas besoin.

Voilà qui est dit !!!

dimanche 6 janvier 2008

Le temps des initiatives

Il y'a un temps pour toute chose. Un temps pour penser, un autre pour discourir et surtout un temps pour agir.

Je compte inscrire ma démarche dans ce cadre. Le temps de l'action est venue. Soyons-y engagés.

L'Afrique est probablement l'un des rares coins où l'on ne se soucie pas trop de ce que l'on sera dans 10, 20, 30, 50 ou 100 ans.

Il est important que nous apprenions à nous transcender, à rêver, à nous dire que le monde n'est pas un grand village fait de gentils et d'innocentes personnes.

Le monde qu'on se le dise est par définition un espace hostile.

Le retard de l'Afrique trouve ses origines dans bien de choses. Le chantier de reconstruction est vaste. Nous en sommes conscients. Il est temps de poser les jalons d'une démarche de conscientisation et de réponse fédératrice aux défis qui sont ceux de notre beau continent.

Pour répondre à l'urgence de disposer d'une plate forme de reflexion et d'actions multiformes, je me propose d'initier et de mettre en route un cadre de concertation stratégique sous l'appelation : Africa Intelligence Group.

L'AIG aura pour missions de scruter le monde, sonder les stratégies, identifier les sources de menace qui pèsent sur notre continent, explorer les possibilités de mise en valeur du fabuleux potentiel Africain, scanner les jeux de nuisance en Afrique, et surtout poser des actes concrets pour que l'Afrique et les Africains s'ouvrent à la maturité, aux lumières, s'approprient leurs vies.

L'Africa Intelligence Group se propose en quelques mots d'aimer et défendre l'Afrique, de reflechir sur l'Afrique, de cerner toutes les menaces qui pèsent sur le devenir des fils et filles de ce continent et - c'est le plus important - initier et donner vie à une multitude de possibilités/actions qui répondent aux attentes d'aujourd'hui et à celles de demain.

L'Afrique chère soeur et cher frère a grand besoin de ton savoir, de tes compétences, de ta disponibilité, de ta générosité.

Donnons un sens autre que manger, festoyer, rêver, pleurer, rire, tourner en rond à nos vies. Soyons solidaires de la détresse et la désespérance entretenues en Afrique.

En un mot soyons dignes de notre beau continent. Pensons, rêvons, agissons pour l'Afrique.

L'Africa Intelligence Group vous tend la main. Qu'en faîtes-vous, Qu'en dîtes-vous ?

Bonne année 2008.

vendredi 4 janvier 2008

Fabulous OBAMA

Qui l'eût cru ?

Barack OBAMA un métis Africain-Americain, 46 ans, né de père Kenyan et de mère blanche, diplômé de Harvard, époux de la distinguée Michelle, belle et raffinée black girl, diplômée elle aussi de Harvard, OBAMA, candidat à la magistrature suprême, propulsé en ce 4è jour de l'an de grace 2008 en tête des postulants à l'investiture démocrate lors des primaires en IOWA, un Etat blanc pur sucre à 95%. Qui l'eût cru !!!

On ne pourra pas dire que ça fut par effet de surprise, la participation record par ces temps de froid des plus déprimants étant au délà de tout ce qu'on aurait pu s'imaginer. La victoire OBAMA est réelle, ancrée, forte, méritée et sans appel. Il l'a eu. Il l'a fait. Remarquable, détonnant, magique, fabuleux, énorme, magistrale.

L'Histoire est en marche aux USA. Ces Américains sont vraiment magiques.

L'Amérique ne finira jamais d'étonner. Toujours en avance de plusieurs générations sur les autres.

Le temps est à l'expectative, on croit rêver. La réalité est là, frappante, belle, forte. OBAMA marque les points, les esprits et son temps; il surprend, séduit, émerveille et apparaît de loin comme le meilleur.

Il donne la fâcheuse impression d'être parfait sur tous les plans : Combinant charisme, sobriété, réussite professionnelle, personnelle, humaine et familiale.

L'Amérique a enfin son idole, un vrai, qui lui ressemble, loin de cette image d' archaïsme, de ce conservatisme ruineux et de cette absence d'inspiration et de vision qui semblait caractériser ses initiatives ces dernières années et dont malheureusement le récent président Français voudrait s'en inspirer avec une certaine dose d'embrouille, d'insolence, d'irresponsabilité et voire d'immaturité.

Cet OBAMA est un miracle des Amériques. Kennedy a marqué le 20è siècle, OBAMA ouvrira et forgera le 21è siècle Américain. On n'en a qu'un tous les 100 ans. L'histoire se fait sous nos yeux, heureux soient donc nous, contemporains, à qui il est donné de vivre ce grand moment de l'histoire d'un grand peuple.

L'Amérique semblait dépassé par le cours du monde, par ce premier acte, elle démontre qu'on doit compter avec elle, qu'elle sait se rattraper, qu'elle sait se surprendre. C'est le propre des grandes nations.

Une étape est franchie. Il en reste d'autres probablement victorieuses. Le chemin sera long et semé bien entendu d'embûches. Cet Homme là semble être construit pour durer, résister aux temps, aux humeurs parceque sûr de son heure.

2008 sera assurément une grande année.

Voilà pourquoi, on ne doit jamais désespérer des hommes.

Qui l'eût cru !!!

Les Américains sont formidables.

Qu'est-ce que je fais dans cette France à Sarkozy décadente et devenue la risée du monde ?