
Berlusconi n'a pas fait que sortir le chéquier, il a usé des mots et n'a laissé nullement plané le moindre doute sur sa volonté de reconnaître les torts, d'exprimer des regrets et demander pardon pour la barbarie qu’a été la période coloniale.
C'est à son honneur pour cet homme qui côtoie la droite dure de son pays de revisiter le passé et savoir faire amende honorable.
La tradition pour les fils, petits fils, arrières petits fils de colons étant de ne rien accepter, de refuser toute repentance, de considérer le passé comme passé, de faire comme si rien n'avait été.
Ca est probablement la première fois qu'un Etat Africain arrive à de tels arrangements avec l'ancien colonisateur.
La tendance devrait être celle-là. Berlusconi pour une fois a eu la bonne inspiration d’affronter le passé trouble de son pays. Kadhafi l'a rendu incontournable, le moins que l'on puisse ajouter est que ça serve de leçon à d'autres Etats africains (pratiquement tous) ayant enduré les mêmes atrocités.
A qui le tour ?