
Cet homme d'appareil, confiant de ce que on n'a plus besoin d'être exceptionnel pour prétendre aux hautes responsabilités et que seuls comptent l'audace, la famille, les copains, le clan et les réseaux, n'a rien trouvé à se reprocher lorsqu'il lui est venue l'idée osée de présider aux destinées du premier parti d'opposition français.
Il est question ces derniers jours de l’exposition, de faits, actes et manoeuvres dont il est passé maître et qui lui auront permis de mener grand train pour quelqu'un qui n'a de revenus que ceux que lui confère son statut d'élu.
Qu'on arrête de nous bassiner que si les minorités ne sont pas représentées à haut niveau au sein des appareils c'est parce qu'elles ne sont ni dignes de confiance, ni à la hauteur.
Des hommes politiques qu'on se le dise ne sont pas des sains. On devrait cesser de se complexer et les autres avec sur la supposée exceptionnelle difficulté et délicatesse à "exercer" le métier d'élu.
Cette affaire Dray, met en outre en lumière, les dessous de carte, les jeux de l'ombre coupables qu'entretiennent en leur sein des associations droit-de-l'hommiste qui sous le paravent de causes justes participent d'un maillage, d'un embrigadement intelligent des bonnes volontés et passions citoyennes pour des objectifs subtils dont on est loin de cerner tous les enjeux.
Des politiques comme Julien Dray et plus loin Blagovitch qui font primer l'intérêt individuel, particulier à l'émancipation collective, sont légion. Ca n'est pas étonnant, ça est à l'image de la société de non-droit, de non valeur que nous construisons. Aux citoyens de sortir de leur profonde hypnose, de leur incrédulité voire stupidité entretenue pour définitivement s’ouvrir au bon sens, douter, comprendre, cerner et... agir.