lundi 5 juillet 2010

Que fait-on du droit à l'erreur ?

Et bien, on devrait en user et en abuser.

Il est important et même nécessaire d’avoir de temps à autre tort, de prendre position sur un sujet, une idée, un projet dans un sens et se rendre compte que la voie empruntée n’était pas la plus heureuse. Et puis quoi encore ?

Nous sommes avant tout des humains, par nature et par définition des êtres proprement imparfaits, incomplets, faibles, incompétents dans bien de domaines. Quiconque s’auto-tétanise, n’use du droit royal à l’erreur, ne prend d’initiatives, ne fait rien… et bien n’avance pas, stagne, est condamné à endurer une vie sans éclat, sans saveur, à être spectateur anonyme, passif d’un monde gorgé de milliards de possibilités.

Il apparaît à l’évidence bon et sain d’oser, il est souhaitable et normal de se tromper, de savoir se ressaisir, faire le point pour... foncer de plus belle. On apprend de ses erreurs, de ses échecs.

L’expérience, l’action sont des biens précieux, des chemins initiatiques qu’il faille emprunter avec lucidité, courage pour qui veut aller loin, pour qui veut être tout autre qu’un parfait inconnu parmi tant de milliards d’autres.

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