mercredi 7 septembre 2011

Voilà qui est dit !


"J'ai écrit la Grande Désillusion juste après avoir quitté la Banque Mondiale, dont j'ai été le premier vice-président et l'économiste en chef de 1997 à 2000. Ce livre retraçait l'essentiel de ce que j'avais vu à la banque mondiale et à la maison blanche, où j'ai servi de 1993 à 1997 en tant que membre puis président du council of economic advisers du president William Jefferson Clinton. Ce fut une période tumultueuse. La crise financière asiatique de 1997-1998 précipita dans des récessions et des dépressions sans précédent certains des pays en développement les plus brillants.
En ex-union sovietique, la transition du communisme au marché, censée inaugurer une ère de prospérité inédite, provoqua en fait une terrible chute - jusqu'à 70% - des revenus et des niveaux de vie.
Marqué par une concurrence acharnée, une immense incertitude et une forte instabilité, le monde n'est pas un lieu facile même dans les meilleures circonstances, et les pays en developpement n'ont pas toujours fait leur possible pour promouvoir leur bien être.
Mais j'ai acquis la conviction que les pays industriels avancés, à travers des organisations internationales comme le Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation mondiale du commerce (OMC), et la banque mondiale, non seulement ne faisaient pas tout ce qu'ils pouvaient pour aider ces pays, mais leur rendaient parfois la vie encore plus difficile."
          Joseph E. STIGLITZ
Prix nobel d'économie
in "Un autre monde est possible" (preface)

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